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PRO-PAIN Straight to the dome [ 2012 ] |
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CD Album - Durée : 48.09 - Style : Métal-hardcore | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 04 novembre 2012 - Chroniqueur : g-rom | |
Après 20 ans de carrière, PRO-PAIN, véritable pilier du "hardcore" américain, nous livre son quatorzième album, "Straight to the dome". Le line-up du groupe a, une fois de plus, évolué avec le départ de Tom Klimluck et l'intronisation d'un nouveau batteur, en la personne du jeune belge Jonas Sandres. Le "hardcore pro-painien" est direct et sans fioritures, préparons-nous donc à avoir très mal, PRO-PAIN semble être de nouveau prêt à en découdre et à remettre les pendules à l'heure. L'exécution sans sommation débute avec le morceau éponyme de l'album. Gary Meskil avait prévenu que "Straight to the dome" serait l'opus le plus brutal depuis "The truth hurts", sorti en 1994, et le moins que l'on puisse dire, c'est que le gaillard ne nous a pas menti. Rythmique effrénée et saccadée, guitares acérées, break "hardcore", chant écorché vif et choeurs primitifs, PRO-PAIN a des allures de jeune loup qui débute, prêt à dévorer ses illustres aînés. "Straight to the dome" n'est pas un cas isolé, "Bloodlust for war", "Fallen son" ou "Pure hatred", pour ne citer qu'eux, sont parmi les compositions les plus "thrash-metal" que le combo n'ait jamais composées. On imagine très bien la folie qui va régner dans les "mosh-pits" des prochains concerts, tous les titres de "Straight to the dome" sont prétexte au "headbanging" le plus furieux. Même si le rythme général du disque est assez élevé, d'autres morceaux beaucoup plus lourds comme "Sucks to be you", "Judge" ou "Bitter pill" contrebalancent la vitesse d'exécution du reste de l'album. Il ne s'agit pas d'un retour au source pur et dur puisque PRO-PAIN utilise du chant féminin sur "A good day to die", fait rarissime dans le milieu "hardcore", et une bonne dose de mélodies sur "Zugabe!", qui se rapproche du "punk-rock" mélodique mais gonflé aux hormones. Aussi, Gary Meskil n'a jamais semblé être aussi à l'aise avec son organe (attention aux esprits tordus, je parle de sa voix...), il module à volonté sa voix éraillée, ce qui donne encore plus de consistance à l'opus. L'introduction du jeune belge, Jonas Sanders derrière les fûts, semble avoir dopé aux amphétamines le reste du groupe, il apporte une certaine fraîcheur et un dynamisme nouveau aux compositions de PRO-PAIN. La force de "Straight to the dome" est aussi sa principale faiblesse. La vitesse d'exécution et le rythme alambiqué du disque tendent vers une certaine linéarité, même si nous le savons tous, le "hardcore" n'est pas réputé pour sa finesse, aucun morceau ne ressort vraiment, hormis "Zugabe!" de par son côté mélodique. PRO-PAIN, ayant dès le début de sa carrière, sorti deux albums majeurs, ce dernier est bien évidemment sujet à comparaison. Même si "Straight to the dome" est très bien fait, il n'a pas le même effet sur votre serviteur que "The truth hurts" ou "Foul taste of freedom". La cuvée PRO-PAIN 2012 est un très bon millésime. "Straight to the dome" est assurément l'un des disques les plus brutaux et directs de la discographie du groupe, un album coup de poing qui fait très mal et qui laisse des traces. Le rythme soutenu ne laisse place à aucun temps mort et la production de V.O Pulver, sans en faire des tonnes, colle très bien à la musique du combo. PRO-PAIN semble avoir retrouvé une seconde jeunesse, et, peut-être grâce à ce disque, il quittera la deuxième division pour enfin intégrer l'élite. A noter que l'édition limitée contient une reprise des BEASTIE BOYS ("Egg raid on mojo"), une version démo 2010 de "Destroy the enemy" et deux titres live. "Straight to the dome" est un véritable coup de boule ! Me voilà contraint à la purée, je viens de prendre mes dents ! | |
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