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CIRITH GORGOR Firestorm apocalypse - tomorrow shall know the blackest dawn [ 2012 ] |
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CD Album - Digipack - Durée : 50.00 - Style : Black Metal | |
Informations :Ré-édition | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 11 novembre 2012 - Chroniqueur : sarvgot | |
Cirith Gorgor est le nom d’un passage qui sert d’entrée vers les Terres du MORDOR, protégé par la Porte Noire. Vous l’aurez compris, le groupe hollandais fait partie des nombreux groupes de metal extrême à avoir emprunté son nom à l’univers foisonnant de TOLKIEN. Le groupe n’est pas des plus connus, bien qu’il ait de magnifiques albums à son actif. Son premier : ONWARDS TO THE SPECTRAL DEFILE contient sa pièce maîtresse, « …AND WINTER EMBRACES LAND BEYOND », un morceau épique, au riff mémorable et terriblement glacial. Devenu culte pour les blackeux. Aujourd’hui, Cirith Gorgor ré-édite son troisième album (2004) : FIRESTORM APOCALYPSE, sous-titré « Tomorrow shall Know the Blackest Dawn ». Rien de moins. En 2004 l’album avait acquis un certain succès critique. Loin d’être des Stakhanoviste de la musique, le groupe se fait plutôt avare en nouveautés, et l’album fut assez attendu au regard de la qualité des précédents. Cirith Gorgor (CG) s’inscrit dans un registre black metal assez brut, avec quelques pincées de heavy et un aspect épique magistral. Le son de 2004, malgré une re-masterisation, n’apparaitra pas meilleur. Il était bien au-dessus des productions de son époque et le travail effectué lui permet surtout de bien vieillir. Essai réussi donc. Ce son est toujours aussi brut, froid et plein. Aucun instrument ne surnage, le mixage se révèle équilibré. Mais huit ans après, le groupe détonne toujours par la qualité de ses morceaux et son habileté a mélanger les plans si différents. Entre ses passages marqués heavy (« Arcane Illusion », « The Gates of Hell ») et son aspect le plus black, CG ne fait aucune différence et enchaîne ces plans avec une facilité déconcertante de maîtrise. Même la batterie délivre des plans moins extrêmes qui s’intègrent on ne peut mieux aux morceaux (« Fields of Eternal Glory »). Des passages plus orchestraux viennent se mêler aux compositions (notamment sur l’introduction de l’album) afin de délivrer le souffle épique si caractéristique de la musique des Bataves. Notons d’ailleurs que la moitié des morceaux durent plus de neuf minutes et l’album totalise cinquante minutes de musique brutale. Tant qu’il en est difficile d’en venir à bout d’une simple traite. « Prelude To The Final Holocauste », interlude d’une minute ne suffira pas à vous calmer les esgourdes. Mais les puristes seront ravis. Inutile de trop s’épancher sur ce premier CD et intéressons-nous davantage au deuxième qui vient agrémenter cette ré-édition. Nous y trouvons notamment deux inédits. Le premier, « The Devil’s Ancient Disciples » ; enregistré en 2011, probablement une chute de studio de leur dernier album en date. Ce titre s’inscrit parfaitement dans l’air du temps. La production s’avère bonne, quelques effets sont venus se greffer sur la voix (sur certains passages seulement) et quelques discrets claviers viennent refroidir l’ambiance du morceau. Sa force ? La personnalité du groupe qui garde son aspect heavy au travers d’une ligne de guitare originale. Le deuxième inédit s’intitule « Infinite Consecration » et date de 2002. Un morceau dans la pure tradition du groupe. Les autres morceaux font, bizarrement, office de Best Of. Les trois premiers sont donc issus de l’album de 2007 (« Cirith Gorgor »), en re-masterisé, les trois suivants sont issus de… Firestorm Apocalypse. Des versions démos semble-t-il, sans plus de précision. Un deuxième album qui vous permet donc de constater quelle direction a pris le groupe, et de quelle direction il vient. Mouais, on cherche toujours la légitimité de ce genre de bonus, mais il a, au moins, le mérite d’exister. Une ré-édition de cet album qui a pour but (caché ?) de retrouver l’œuvre à nouveau disponible dans les bacs. Il est vrai que les Hollandais sont plutôt difficiles à dénicher. Une bonne occasion de redécouvrir le groupe et un magnifique album donc. Le deuxième CD apporte surtout au groupe l’opportunité d’apposer le mot BONUS sur le CD original. Pas indispensable mais agréable, surtout pour un prix si raisonnable (via leur site). PS/ LA NOTE TIENT COMPTE DE LA QUALITÉ DE L'ALBUM ET NON DE SA LÉGITIMITÉ COMMERCIALE. | |
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