Cinquième album pour les Italiens de Malnàtt, désormais remanié en quatuor et recentré sur un black plus « cru » et expérimental.

En toute franchise, ce disque m’a laissé plus que perplexe. Non pas que le chant en italien me dérange, mais ce serait plutôt l’absence de ce « je-ne-sais-quoi » qui différencie un bon disque d’un disque banal car, il faut bien le reconnaître, mis à part le grain de voix cet album n’est rien d’autre qu’un disque sombre sans réelle personnalité.
Le groupe tente toutefois quelques expérimentations comme le morceau « Ulver Nostalgia », construit comme une chanson pop (malgré ses huit minutes), avec un chant clair laissant penser qu’un « lover » s’est invité, mais avec un son de guitare typiquement black metal. L’idée n’est pas forcément mauvaise et, dans le fond, peut se révéler intéressante mais le résultat n’est pas convaincant.
C’est d’ailleurs le problème redondant de l’album. La volonté et les idées sont en place mais, au final, ça ne suit pas.
Toutefois il n’y a pas que du négatif dans ce disque. En effet, la production a le mérite d’être d’un bon niveau, que ce soit avec la rondeur de la basse, la voix (clean comme black), la rage de la batterie (bien qu’un poil trop compressée) ou bien la « crasse » de la guitare.

Au final, les Italiens nous apporte là un album « moyen moins » sans grand intérêt et que je qualifierais, à titre personnel, de mauvais.