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PARADOX Tales of the weird [ 2012 ] |
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CD Album - Durée : 59.52 - Style : Power/thrash-métal | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 19 décembre 2012 - Chroniqueur : g-rom | |
Dire que le parcours de PARADOX relève du chemin de croix est un euphémisme ; multitudes changements de "line up", ennuis de santé de son leader, rien ne leur sera épargné. Et pourtant, PARADOX est l'auteur d'un des grands classique du "power/thrash" avec l'album "Heresy", sorti en 1989 et, qui sert encore de référence. Aujourd'hui composé de l'indéboulonnable Charly Steinhauer (chant, guitare), de Christian Münzer (guitare), de Olly Keller (basse) et de Daniel Buld (batterie), PARADOX nous livre leur sixième album intitulé "Tales of the weird", enregistré par Charly Steinhauer "himself" et mixé par V. SANTURA au Woodshed Studio. L'artwork, qui est magnifique, est encore une fois l’œuvre de Claudio Benjamin. L'opus débute par le morceau éponyme "Tales of the weird", véritable pavé de dix minutes, et, placer ce morceau en début d'album représente un véritable risque. L'introduction est inquiétante sur fond de guitares acoustiques, bruitages d'orage et de tocsins, avant une montée en puissance. Cette composition résume à elle seule le contenu de l'album, oscillant entre "thrash metal" de la plus pure tradition et "speed" mélodique de la veine de BLIND GUARDIAN ou HELLOWEEN. Du "thrash" bien présent sur l'ensemble de l'album, PARADOX sait s'en éloigner en proposant des morceaux plus calmes et plus aérés, à la limite du progressif comme "Tales of the weird" ou "Brainwashed" mais aussi "Fragile alliance", doté d'une multitude de changements de tempo. Et quand PARADOX décide d'accélérer la cadence, l'ensemble reste mélodique comme en attestent "Brutalized", "Escalation" et "Slashead". Outre la production et le son, la voix de Charly Steinhauer est aussi assurément l'un des points forts du disque ; celle-ci a quelque chose de vintage, à la fois datée et moderne ; il ne fait pas dans la démonstration comme peut le faire trop souvent un André Matos par exemple, et ne pousse pas trop dans les aigus. Elle reste donc très agréable et colle parfaitement à l'énergie et au dynamisme des chansons. Mais voilà, sur la durée, l'ennui et la lassitude font une apparition fracassante et ce n'est pas l'instrumental "Zeitgeist", entièrement acoustique, supposé servir de respiration salvatrice qui changera la donne ; les structures récurrentes et redondantes n'y sont pas étrangères. Aussi, tout semble-t-il calculé et pensé jusqu'au moindre détail, rien ne dépasse ; le côté trop "propre" de la production donne un rendu à la fois froid et totalement impersonnel. C'est donc un sentiment mitigé qui émane de "Tales of the weird". Le fort prometteur et épique morceau éponyme, placé en tout début du disque est un risque mal calculé qui ne paie pas, la suite s'avérant bien moins enthousiasmante, hormis "Brutalized", "Fragile alliance" et "Zeitgeist" qui valent vraiment le détour. A noter, une belle reprise du "A light in the black" de RAINBOW placé en fin d'album qui clôture le disque de très belle manière. | |
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