CHRONIQUES D'ALBUMS




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ANTIMATTER
Fear of a Unique Identity [ 2012 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 49.20 - Style : Rock mélancolique, alternatif
Informations :Disponible en édition simple et Digipack (les deux pouvant être dédicacés via leur site officiel)
Interview :
Contact label : http://www.prophecy.de/
Contact groupe : http://www.antimatteronline.com/ http://www.myspace.com/antimatterband
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 25 décembre 2012 - Chroniqueur : Mary.Scary
 

Créé en 1997 par les messieurs DUNCAN PATTERSON (ex ANATHEMA) ainsi que MICK MOSS et sortant cette année son cinquième album, ce serait une belle insulte que de présenter une énième fois le groupe ANTIMATTER, fer de lance du rock mélancolique britannique. Cette fois, M. MOSS accueille VIC ANSELMO, chanteuse et parolière habituée aux musiques gothiques et alternatives qui a également collaboré avec DEINE LAKAIEN et MESH, en plus d’être apparue aux côtés de PATTERSON pour son projet ION. En d’autres termes, elle était la candidate idéale pour participer à ce nouvel opus, « Fear of a Unique Identity ». Enregistré durant l’hiver 2011-2012, c’est en toute logique par des sonorités froides que s’est senti habité MICK MOSS, alors grand maître à bord puisqu’il s’est occupé de presque tout. Mélancolie, poésie et frissons sont donc au programme de cette composition de neuf titres.

« Paranova » et ses accords « A Perfect Circliens » inaugurent le voyage qui ne sera en aucun cas violent mais plutôt velouté, avec quelques touches d’electro comme l’ont autrefois fais les groupes de darkwave allemands DEINE LAKAIEN, WOLFSHEIM ou encore celui de synthpop britannique, MESH. La présence de VIC ANSELMO est désormais plus que logique. Autre clin d’œil, puisque j’ai cité WOLFSHEIM, la voix de MICK MOSS n’a rien à envier à celle de PETER HEPPNER, les deux se ressemblant beaucoup. Les mélodies sont planantes, aériennes et surtout lourdes de sentiments, ce qui est déjà très convaincant pour un début.
« Monochrome » tout comme « Uniformed and Black » par la suite, mettront en avant leur electro touch mentionnée ci-dessus, ce qui confirme une nouvelle fois la ressemblance de ANTIMATTER avec les groupes précédemment mentionnés. « Monochrome » occasionne également l’entrée en scène de VIC ANSELMO qui est évidemment plus que plaisante. Il faut dire que la voix de MICK MOSS est d’un niveau relativement supérieur et qu’il lui fallait une consœur à sa hauteur. Le duo ne sombre pas dans le trop romanesque, la présence féminine étant relativement modérée.
« Fear of a Unique Identity », le titre, a préféré jouer la carte du lent (voire très lent) et prouve qu’avec de bonnes voix et un piano, il est possible de faire quelque chose de bien. Il faut avouer que question ballade mature, ANTIMATTER est tout de même un expert en la matière.
« Firewalking » suit plus ou moins la même trame, ou en tout cas le même rythme puisqu’elle sera un peu plus aérienne et electro que la piste précédente, avec en bonus une légère ascension lyrique lors du refrain, du genre qui réussit à provoquer la chair de poule qu’on recherche tous en musique.
« Wide Awake in the Concret Asylum » ravira les fans d’ANATHEMA puisque je peux écrire sans sourciller que les accords de guitare de ANTIMATTER rappellent amplement ceux de son aîné, particulièrement dans ce titre.
Les deux derniers titres, « The Parade » et « A Place in the Sun » concluent l’album de façon plus sombre ; le premier est entièrement (et magnifiquement) instrumental tandis que « A Place in the Sun » prend le relais avec des corbeaux en guise d’introduction (sérieusement) et fait office de berceuse loin d’être enfantine. Bien que répétitive, cette chanson est simple mais efficace.

Se faire une opinion définitive sur « Fear of a Unique Identity » n’est pas une mince affaire, car si cet album frôle de très près le coup de cœur, il lui manque un petit quelque chose pour accéder au podium tant convoité. ANTIMATTER a une nouvelle fois fais un album de très grande qualité mais qui sonne malheureusement le déjà-entendu. Bien que « A Place in the Sun » achève le tout de façon délicieuse, il y a tout de même une légère amertume qui pourrait empêcher l’envie de relancer le disque. Juste une petite étincelle en plus aurait suffit pour enflammer mon cœur. Cette étincelle aurait sans doute pu être causée par une tentative de prise de risque, afin que l’auditeur puisse sortir un peu du genre musical qu’ANTIMATTER n’est pas le seul à proposer. La présence de VIC ANSELMO est un point très positif car la voix féminine est très justement dosée, suffisamment présente pour apporter un peu de diversité et d’échange poétique entre les deux protagonistes chanteurs, et suffisamment absente pour ne pas faire sombrer cette album dans le mielleux. Néanmoins, « Fear of a Unique Identity » (un titre ironique pour le coup) est un excellent album que je ne peux que vous conseiller, que vous soyez déjà fan du groupe ou pas.








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