CHRONIQUES D'ALBUMS




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NEPTRECUS
L'aube du déclin [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 52.01 - Style : Black metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.mortishumanae.com/
Contact groupe : http://www.facebook.com/pages/neptrecus/226293167433633 http://www.myspace.com/neptrecus
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 18 février 2013 - Chroniqueur : Goldatarte
 

Le sergent instructeur sort de sa tente, l'oeil vif, les sens aiguisés. Les nouvelles recrues sont là et attendent leurs toutes premières instructions :

« Garde à vous ! Bon les blancs-becs, vous avez encore tout à prouver, alors on va commencer par voir ce que vous avez dans vos poches qui puisse faire de vous un bon soldat Black Metal ! Bon toi t'as une mitrailleuse et une cartouchière, bien. Ah ! Un corpse paint, un peu démodé mais toujours efficace, suivant. Oh mazette ! Mais qu'est-ce que tu fais avec ce manteau de fourrure et un glaive à la ceinture soldat NEPTRECUS ? »
Vous l'aurez compris : NEPTRECUS officie dans ce black metal qui vous conte les faits d'armes d'un ancien temps à la manière de BENELOS et ses gaulois. Le combo parisien n'avait qu'une démo à son actif et doit maintenant faire ses preuves avec son premier opus : « L'Aube du Déclin ».

« C'est quoi ce titre ? Me dis pas que tu chantes en français, soldat ! Et puis c'est pas logique comme titre, l'aube ça monte, ça décline pas !»
Nous pardonnerons au sergent son incapacité à comprendre le terme d'oxymore. Le groupe s'affirme sur deux points : on retrouve tous les codes du black metal (scream, nappes de triples croches à la guitare, une batterie on ne peut plus standard), ajoutez à cela un chant français qui représente une véritable prise de risques et le tout donne un jeune groupe volontaire, assumé et qui, s'il n'invente rien, joue du black metal martial et le joue bien.

« Bon passons pour cette fois ! Et beau cirage de sandales au fait... Suivant ! »
Il est vrai que les Parisiens se démarquent du lot par une production de qualité (pour du black metal), en bref on n'a pas l'impression de retomber dans les années 90 et ces enregistrements sur cassette d'un MAYHEM ou d'un DARKTHRONE avec un seul micro (qualité encore d'actualité pour certains groupes...). Ici NEPTRECUS s'octroie un vernissage en règle : les instruments sont bien perceptibles, les compositions sont claires et puissantes. C'est du black metal mais c'est moderne et plaisant à écouter, comparé à d'autres groupes du même mouvement.

« Aller c'est l'heure du test ! Tous en ligne et parcours du combattant ! Les premiers arrivés auront droit à un carambar au sang de vierge ! »
La gourmandise importe peu à nos héros belliqueux : en effet, le groupe s'affirme sans opinion politique ou religieuse et demande juste à faire la musique qu'il aime pour la musique. C'est d'ailleurs ce qui permet au combo de mélanger habilement son black metal à ses influences pagan (la fin de « L’Éternel Sablier »). Ces dernières sont extrêmement présentes au niveau des paroles comme le prouvent celles de l'épique « Auld Alliance » et son ambiance Braveheart.

« Eh bien je dois bien avouer que tu m'as cloué le bec, soldat NEPTRECUS, d'autant que tu n'étais pas motivé par le carambar. Tu leur en a collé plein les dents, et ce, en à peine huit titres et une intro. Bien joué, mais ne t’emballe pas ! Tu es jeune et il y a encore beaucoup à apprendre. Tu me rappelles un peu mes copains de quand j'étais plus jeune, DARK FORTRESS et CARACH ANGREN par exemple. Ah les sacrés fripons... »
Laissons le sergent se remémorer le passé et revenons au sujet. NEPTRECUS entre haut la main sur la scène black metal française avec en poche une identité propre. Il reste à faire encore mieux mais il convient, lorsqu'on croise un soldat avec l'étoffe d'un grand général, de ne pas l'oublier et de le garder à l’œil. Chose que nous n'omettrons pas de faire.

L'Eternel Sablier






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