C’est l’histoire d’un groupe qui monte, qui monte, à une vitesse vertigineuse ! Les Coilguns, venant d’un tout petit pays qu’est la Suisse, ont connu très rapidement le succès après leur premier LP, « Stadia Rods » et un split album plutôt remarqué avec le groupe Never Void, en 2012. Nous sommes à peine en 2013 qu’ils nous proposent déjà une nouvelle galette, « Commuters ». Pour le meilleur et pour le pire ? Jetons une oreille dessus les amis…

Il est très difficile de définir la musique de Coilguns en un seul mot… Tout ce qu’on pourrait dire, c’est ce qu’elle est trans-genres, mélangeant les différentes metasphères existantes. Le résultat tient dans ce « Commuters ». Moi qui trouvais leur premier album un brin gentillet et hésitant, le second confirme la volonté du groupe de briser les codes des genres prédéfinis. Et ça marche sur l’auditeur.

Bon, bien sûr, on ne les suit plus à de nombreux moments tellement les changements dans un seul et même morceau sont constants (et c’est pour moi le principal défaut de cet album). Mais à part ça, la production est impeccable, on entend bien tous les instruments distinctement. La voix de Louis se fait d’une rare violence, et vous pousse à vous secouer les tiffs. Je trouve, et c’est aussi une remarque que j’ai pue faire en écoutant « Statia Rods », qu’une basse un peu plus poussée apporterait beaucoup au groupe. Mais ça ne tient qu’à moi.

Coilguns nous surprend donc encore une fois avec un premier album très bon mais surtout très complexe. Il n’est, en effet, pas facile d’appréhender la musique de Coiguns quand on est un auditeur lambda, que ce soit avec ce « Commuters » ou avec d’autres albums de la formation. Alors accrochez-vous pour découvrir toute la belle complexité que la musique des Suisses peut vous offrir. Et allez les découvrir en live, car ça vaut vraiment le coup d’œil.