WARNAM
Origines [ 2013 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack
Durée : 30.18
Style : Rock/metal alternatif
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.warnam.com/ http://www.reverbnation.com/warnam
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 24 mars 2013 , réalisée par daills
   
Mine de rien, cela fait du bien d’écouter un groupe avec des paroles en français. Certainement que mon piètre niveau en anglais me fait rapidement zapper les textes au profit de la musique lorsqu’il s’agit de la langue de Shakespeare !
Donc là avec WARNAM, groupe français né de la rencontre entre EnDIEsSjOe chanteur/guitariste et Thomas, guitariste (ex-membre du groupe REAVENS), je m’attarde sur les textes. Et la thématique de ce premier album, à savoir les origines, nos origines, me plaît bien.
Tous deux enfants de l’exil, de Varsovie pour l’un et du Vietnam pour l’autre, Thomas et EnDIEsSjOe abordent ici le déracinement, les questions identitaires, la différence…
Les textes sont assez sombres et l’on sent la souffrance qu’un exil peut entraîner. Pour exprimer toutes ces émotions, WARNAM a choisi un rock/metal alternatif.

Une guitare triste et mélancolique introduit le premier morceau ‘Sans repère’ sur lequel vient rapidement se greffer un gros riff au son bien distordu ; le chant est lui aussi mélancolique. Le refrain se fait plus metal avec une voix ‘criée’. La musique souligne bien le texte qui fait part de la perte de repères due à un déracinement.
On retrouve sur plusieurs morceaux comme ‘Au nom du père’ ou ‘La Différence’ cette alternance entre des passages calmes et d’autres plus metal. ‘Au Nom du Père’ et sa fin toute en puissance nous poussent jusqu’à la colère, colère devant l’injustice et la vulnérabilité dont sont parfois victimes les enfants. On se laisse prendre et embarquer par la musique de WARNAM qui nous raconte des histoires de vie.
‘Little Joe’ accentue encore l’aspect sombre musicalement ; le groupe joue sur le fil du limite ‘dysharmonieux’.
Le morceau ‘Black’ qui figure en bonus sur la version digipack est le seul texte en anglais de l’album. Et même si je félicitais le groupe en ce début de chronique pour avoir choisi le chant en français, je dois avouer que, musicalement parlant, le chant en anglais sonne mieux. L’alternance entre guitares claires et saturées s’en trouve encore mieux mise en valeur.
Bon, vous le comprenez, ce rock/metal ‘mélancolique’, influencé TOOL, est plutôt sympa et bien fait même si j’aurais apprécié un contraste plus marqué entre les passages calmes et ceux plus ‘agressifs’ notamment en renforçant ces derniers.
Cependant, quelques morceaux tels ‘M’en Aller’ ou ‘Ma Tune’ m’ont beaucoup moins convaincu en lorgnant vers un rock plus calme et mélodique, pour moi moins en cohérence avec la noirceur des textes.

WARNAM signe donc un premier album prometteur. On sent que les compositions ont été travaillées, tant au niveau musical que des textes. Certains détails comme la qualité des chœurs présents ici et là en attestent. WARNAM a déjà une identité forte pour un premier disque ; peut-être pourra-t-il encore plus l’affirmer à l’avenir en renforçant son côté mélancolique et puissant.







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