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SOMNUS AETERNUS On The Shores Of Oblivion [ 2012 ] |
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CD Album - Durée : 47.32 - Style : Doom Death | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 16 avril 2013 - Chroniqueur : Lemniscate | |
Fondé en 2007, Somnus Aeternus est un groupe tchèque composé de six membres qui nous présente son premier album « On The Shores of Oblivion ». Musicalement, Somnus Aeternus joue un doom/death alternant partie claire avec partie saturée enrobée dans un clavier grandement inspiré par la musique classique. La voix est clairement « death » tandis que l’ambiance générale se veut « doom », même si elle a, par moments, des « relents » de « death ralenti ». La basse à la fois ronde, métallique et synthétique, (cela peut paraître bizarre, mais c’est la meilleure description que j’ai trouvée), tient un rôle essentiel dans ce disque où les passages sombres vont laisser place à des passages tantôt épiques (comme sur « Few More Pictures Till Death » ), tantôt mélodiques (comme à la fin de « Of The Bond » ). La batterie, quant à elle, assure très bien son rôle de moteur en alternant rythmique « old school » avec des rythmiques plus modernes ; petit défaut toutefois, cette dernière est, d’une manière générale, trop compressée et parfois un peu trop en retrait. Concernant les guitares, outre l’alternance entre le son clair et la disto, elles vont également alterner entre sonorités égyptiennes et sonorités « classiques », cela est très flagrant lors des divers soli de l’album ; on regrette d’ailleurs que les aigus n’aient pas été assez baissés lors du mixage car ses dernièrs sont souvent crispants. Enfin, les synthés, dont l’influence de la musique classique est indéniable, vont apporter une touche magistrale et aérer l’album, sans dénaturer le côté sombre qui s’en dégage majoritairement. Les compositions sont assez bien construites et recherchées, comme le titre d’ouverture « Withering Attachment » avec son introduction à la guitare sèche qui va voir se greffer les autres instruments au fur et à mesure ; ou encore « The Light At The End of The Suffering » avec une introduction dans laquelle les guitares utilisent le son clair et le synthés apportent une ambiance de confusion. Bref, ce disque est rempli de petites surprises ça et là, comme le solo de basse sur « The The Light At The End of The Suffering » ou le titre « The Divine Void » aux sonorités tirant sur le black. Somnus Aeternus nous présente donc un album réussi et intéressant, avec certes quelques défauts, mais il faut garder à l’esprit que « On The Shores Of Oblivion » est leur premier album. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un « must » ou que le groupe a un avenir tout tracé, mais, comme d’habitude, ce disque fera passer un bon moment aux fans du genre, et la suite peut être tout aussi intéressante à écouter. On vous tiendra au courant. | |
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