CHRONIQUES D'ALBUMS




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DIRTY SHIRT
Freak Show [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 35.12 - Style : Groove / Indus metal
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://www.dirty-shirt.com/ http://dirtyshirt.bandcamp.com/album/freak-show-2
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 14 mai 2013 - Chroniqueur : Mary.Scary
 

Avant, quand on me parlait de la Roumanie, je pensais systématiquement aux vampires. « Mais ça, c’était avant »… de découvrir DIRTY SHIRT, groupe de metal multifacette qui apporte un vent de fraîcheur et de dépaysement avec son nouvel album, « Freak Show », titre très représentatif de ce troisième opus haut en couleurs, en rythmes, en styles… DIRTY SHIRT assure le show, même dans votre salon !

Bon, l’artwork a de quoi laisser dubitatif. Mais « l’habit ne fait pas le moine », c’est bien connu et d’autant plus vrai pour « Freak Show » puisque le contenu est largement mieux que le contenant ! Vous y trouverez onze titres tous plus différents et savoureux les uns que les autres. Comme à son habitude, DIRTY SHIRT a pensé à tout le monde puisqu’il y en a pour tous les goûts.

On commence avec une belle mise en bouche puissante et exotique appelée « Ride ». Riffs et chants industriels font alliance avec un groove qui prendra obligatoirement possession de votre corps. DIRTY SHIRT gifle l’auditeur dès le premier titre et risque même de surprendre ceux pour qui le groupe est encore inconnu au bataillon ; malgré ses dix-huit ans d’existence, je dois confesser que je ne connaissais pas DIRTY SHIRT avant de découvrir ce « Freak Show » et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que le chant féminin que je trouvais vraiment sympa s’est révélé être interprété… par un homme. Après tout, des femmes qui hurlent parfois presque aussi bien que les hommes ne surprend plus dans le milieu du metal et l’inverse, bien qu’il soit encore inédit, a bien le droit d’exister !
« Bad Apples » garde le même fil conducteur avec cependant une touche un peu plus folk ; si le premier titre a réussi à vous faire danser, celui-ci vous fera improviser une danse sur une table.
« Freak Show » s’entame avec des sonorités reggae et rappelle quelque peu l’audace des SYSTEM OF A DOWN. Toujours debout sur la table, vous commencez maintenant à chantonner avec entrain.
« Trust Me » et « This is the Day » adoptent un rythme plus martial et nettement plus indus à l’instar de nos Allemands américains préférés, HANZEL UND GRETYL, ce que l’alternance entre chant masculin et féminin (mais qui n’en est pas un, souvenez-vous) n’est pas sans rappeler.
Place à un peu de douceur dans cette brutalité festive avec « Away » qui ne perd pourtant pas en robustesse ; ainsi les DIRTY SHIRT ont une corde sensible à leur arc !
Avec « The Business of Life », vous vous souviendrez subitement de l’existence de la table et il n’est pas impossible qu’elle ne soit pas éjectée d’un petit coup de pied pour exprimer la folie qui vous envahit.
On peut trouver à « Never Say Never » un petit côté cabaret, une ambiance qui sied relativement bien au groupe, une prochaine piste que le groupe pourrait même explorer sans crainte par la suite puisque le rendu promettrait d’être extra !
DIRTY SHIRT, fiers de ses racines, a inclus des chants traditionnels roumains dans le refrain de « Bad Apples » mais aussi et ce de façon intégrale dans « Saraca Inima Me », qui est en réalité une reprise puisque c’est une chanson associée au folklore de Maramures, région dont sont originaires les membres du groupe. La version DIRTY SHIRT est nettement plus sombre que l’originale, tellement d’ailleurs qu’on la croirait interprétée par Dracula lui-même.
Changement de destination (et d’ambiance) et direction le Bronx avec « Extreme Funky Disco » pour un court laps de temps cependant avant de finir dans une salle des fêtes avec « Rocks Off », reprise étonnante et détonante du titre de DANIEL BEDINGFIELD, chanteur pop néo-zélandais.

Ah que c’est plaisant quand le hasard vous met sur la piste de groupes comme DIRTY SHIRT ! Impossible à cataloguer mais facile à adopter ! Non seulement, les titres diffèrent entre eux tout en conservant la DIRTY SHIRT touch mais les musiciens s’adonnent aussi à tout style ; tels de parfaits cuistots totalement déjantés, au croisement entre RAMMSTEIN et MUDVAYNE, ils cuisinent le metal en y ajoutant quelques pincées d’indus, d’autres plus groovy et certaines au goût d’alternatif. Parfois ils mélangent même tout ça pour une seule et même mixture (sous-entendez « titre »). Mais surtout, ils le font à la perfection. Preuve irréfutable : on ne zappe JAMAIS, on écoute jusqu’au bout sans se lasser. « Freak Show » est à découvrir (et à soutenir !) de toute urgence tant son audace dessinera un rictus de plaisir sur votre visage. Perle, bijou, trésor, pépite… voici les mots qui définissent le mieux le groupe et son dernier album on ne peut plus éclectique.








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