CHRONIQUES D'ALBUMS




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NERGARD
Memorial for a wish [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 64.48 - Style : Metal mélodique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.battlegod-productions.com
Contact groupe : https://www.facebook.com/nergardmusic
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 17 mai 2013 - Chroniqueur : Maulny77
 

Andreas Nergard est le batteur de la formation norvégienne Rudhira (metal progressif). Il décide en 2010 de monter un projet solo parallèle au nom de Nergard. Ce projet est constitué de personnalité de la scène métal internationale : Age Sten Nilsen (Wig Wam) - Chant, Ralf Scheepers (Primal Fear, Ex Gamma Ray) - Chant, Göran Edman (Ex Yngwie Malmsteen) - Chant, Mike Vescera (Ex Yngwie Malmsteen) - Chant, Nils K. Rue (Pagan'S Mind) - Chant, Michele Luppii (Secrets Sphere) - Chant, Andi Kravljaca (Silent Call, Aeon Zen) - Chant, David Reece (Power World, Ex Accept) - Chant, Tony Mills (Tnt, Ex Shy) - Chant, Helge Engelke (Fair Warning) - Guitare, Stig Nergård (Tellus Requiem) - Guitare et Andreas Nergard - Batterie, Basse et Claviers.

"Memorial for a wish" est le premier album de Nergard, mais aussi l'acte 1 des deux volets d'une histoire se déroulant à Dublin en 1890. Le concept porte sur Peter O'Donnell, arrêté et accusé à tort d'un cambriolage. Il est condamné à vingt ans de prison devant laisser son épouse, alors enceinte, seule livrée à son propre sort. A sa sortie, il découvre que sa femme et sa fille sont décédées lors de la naissance de celle-ci. Ses amis ont choisi une autre destiné et lui ont tourné le dos. De sa douleur et son désespoir, il décide de mettre fin à ses jours. L'ouvrage représente musicalement (intensité, émotions...) la condamnation, la douleur, la détresse et la passion connues durant cette tragédie.

Laissons place aux 8 titres qui composent le CD, "Twenty Years In Hell" débute l'histoire par un oratoire accompagné d'une ambiance sonore sinistre afin de fixer le décor, la suite se dirige vers des riffs saccadés, puissants rehaussés d'une rythmique marquée. La ligne de chant se veut symphonique et mélodique, celle-ci est souvent partagée apportant contraste et dynamisme. Suit un morceau de transition "A Question Of God", dans la lignée de UNISONIC (power metal), cette composition maintient son auditeur en haleine. "Is This Our Last Goodbye" a une approche mélancolique, les guitares évoluant dans du metal traditionnel sont puissantes et tranchantes. Le final faisant échanger guitare et violon saturé est superbe. Comment ne pas évoqué "Hell On Earth", ce morceau semble être ou avoir été composé par James Hetfield et ses compères. Hormis la voix et le refrain qui diffèrent, toute la composition est "like Metallica", grosses guitares aux rythmiques hachées. Le refrain est orienté pour sa part metal symphonique. Une petite ballade metal limite hard FM pour faire redescendre l'attention, "An Everlasting Dreamscape" mélange ces orientations musicales rehaussé par un voile aérien. La suite est un peu en retrait, "Nightfall" allant du metal traditionnel au progressif se veut moins captivant que les titres précédents. La production ne dessert pas bien ce morceau, le son semble moins puissant. Ce titre dynamique et imposant de part son ensemble rythmique a tout pour retenir les esprits, mais il faut revoir le mixage...Retour au power metal, grosses guitares, rapidité accentuée, "Angels" possède un refrain mémorisable : peut être un bon filon en live. Bien qu'elle ne soit pas désagréable, il faut peut-être écarter la seconde partie (pont) du morceau typée pop-rock. Le final redevient très énergique permettant de rebondir sur le dernier morceau "Requiem". Hard FM ou AOR au début, il est mené par des guitares incisives et un chant mélodieux, harmonieux façon Steve Lukather. Il devient power metal teinté death en cours de titre. L'ensemble basse / batterie bétonne, les guitares deviennent saccadées, le chant connait des moments de growls. La structure du morceau est d'une telle richesse et densité que l'on oubli rapidement les 14 minutes de la compo.

En conclusion, ce premier acte est tout à fait respectable, les artistes qui se sont associés au projet permettent d'obtenir un album émotionnel, captivant et varié. Andreas Nergard et les musiciens venus l'épauler ne sont pas en reste. La production donne un rendu en adéquation avec le thème du concept, le son est puissant, chaque instrument ou voix est parfaitement identifiable.
Charge à Andreas Nergard de maintenir le cap sur le volet suivant, prévu en 2014 et de travailler sur une éventuelle adaptation scénique. A écouter...








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