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AUTOPSY
The headless ritual [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack - Durée : 44.41 - Style : Death-metal culte
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.peaceville.com/
Contact groupe : http://autopsydeathmetal.com/ https://myspace.com/autopsyofficial
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 12 juin 2013 - Chroniqueur : g-rom
 

Scalpel, écarteur, hachoir, marteau, scie, tout est fin prêt pour commencer une nouvelle AUTOPSY. Après une longue séparation, les garçons bouchers, originaire de San Francisco, reviennent avec le très bon "Macabre eternal" en 2011. Aujourd'hui composé de Chris Reifert (chant, batterie), de Danny Coralles (guitare), de Joe Trevisano (basse) et de Eric Cutler (chant, guitare), AUTOPSY ouvre une nouvelle fois les portes de la morgue et s'apprête à disséquer un nouveau corps en décomposition appelé "The headless ritual".

Produit par Adam Munoz (FAITH NO MORE, NEUROSIS, UNSANE, ABCESS) et annoncé par le label PEACEVILLE RECORDS comme "une monstrueuse merveille de brutalité et de violence", ont fini de nous donner la bave aux lèvres. De prime abord, le disque est plus court que son prédécesseur mais comporte la même recette. Le premier morceau "Slaughter at beast house" ouvre le réfrigérateur à viande froide et plante le décor. Le son est rétro, les guitares sont très grasses, la basse est bien ronde, la rythmique est soutenue et l'atmosphère générale est dérangeante, dû aux vocaux de psychopathe possédé et vicieux de Eric Cutler. Le morceau est doté d'un break "doom" lourd qui n'est pas sans rappeler CANDLEMASS.

Cette alternance "doom" lourd et parties plus alambiquées est une marque de fabrique chez AUTOPSY, qui découpe à tout va avant de tout écraser à grands coups de marteau. C'est notamment le cas sur "Coffin crawlers", "When hammer meets bone" ou encore sur le fabuleux "Arch cadaver" qui voit sa partie "doom" lorgné du côté de PARADISE LOST, période "Shades of god" ou "Icon". Ce morceau est assurément le plus réussi du lot, à la fois simple et efficace, un rythme aux relents "punk", rehaussé d'un solo très technique.

L'autre composition de choix est certainement "She is funeral" qui est le pendant parfait de "Arch cadaver". Ce titre est sans doute le plus lent et le plus lourd de cette nouvelle dissection, agrémenté d'un break "heavy" aux riffs massifs et d'un solo mélodique, la rythmique est pachydermique et l'ambiance, ultra poisseuse et glauque, dans laquelle la voix démoniaque d'un fou furieux qui semble échappé d'un asile psychiatrique, y trouve pleinement sa place.

Pourtant, "The headless ritual" est loin d'être une AUTOPSY parfaite et réussie. D'abord le son rétro est à la limite de l'admissible et frôle parfois la bouillie sonore, indigne d'un groupe d'une telle stature. Aussi, certains titres frôlent parfois la correctionnelle, voire la médiocrité absolue. Ainsi, "Mangled far below" est d'un grand classicisme, "Flesh turns to dust" est redondant à souhait et ne parvient pas à décoller, sans parler du morceau éponyme, "The headless ritual", un instrumental répétitif, à la mélodie "téléphonée", qui clôt ce disque en queue de poisson, ajouter à cela un interlude bancal ("Thorns and ashes") et la présence de grandes longueurs comme le break de "Slaughter at beast house" ou encore "When hammer meets bone" qui sont tout simplement interminables.

Dix morceaux (dont un interlude et un instrumental) et, au moins quatre titres à jeter à la poubelle, c'est bien peu pour un combo de cette trempe et le statut "culte" de AUTOPSY ne lui permet pas n'importe quels écarts de conduite. Il ne faut pas se voiler la face "The headless ritual" est très décevant et, hormis les deux pépites que sont "Arch cadaver" et "She is funeral" qui sauvent l'opus de la décomposition générale, on s'ennuie ferme sur ce "rituel sans tête", ni queue d'ailleurs.

UNE GROSSE DECEPTION !








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