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BRODEQUIN Methods of execution [ 2005 ] |
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- Durée : 33:01 - Style : Brutal Death | |
Informations :clip video "slaves to the pire" inclus | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 15 août 2005 - Chroniqueur : HERAMOTH | |
Methods of execution est le 4ème opus des bouchers américains, qui, depuis 1998 offrent un Brutal Death cru et sans concessions. Brodequin est né de l’initiative des frères Bailey (Jamie à la basse et au chant, Mike à la guitare) ensuite rejoins par le batteur Chad Walls, significativement surnommé « Captain Killdrums ». Mais peu après la sortie de « Festival of death » en 2002, Walls décide de quitter le groupe pour raisons personnelles et divergences musicales. Qu’en est il maintenant ? Fidèle a lui-même, le trio fait du brutal et il le fait on ne peut mieux. Dès le premier titre « Slaves to the pyre » ça blast, sans prévenir, sans prélude, sans introduction ! Jamie Bailey envoi toujours ce chant guttural d’outre-tombe, dont la production semble plus étouffée et en retrait par rapport aux précédents albums. Secondé par son frère Mike qui assène les titres d’un chaos de riffs sourds et ultra -rapides, sans envisager la moindre pause. L’ensemble tourne à une cadence infernale ! John Engman quant à lui, même s’il n’égale pas l’ancien « Captain Killdrums » en terme de vélocité proprement dite, reste une vrai mitrailleuse , qui offre un jeu d’autant plus varié que son prédécesseur (contretemps, effets sur les cymbales, changements rythmiques plus fréquents..etc). Sur le plan de la production, le mixage de la batterie est amplement plus soigné qu’auparavant (les différents éléments sont cette fois audibles, de façon distinctive). Bref, on se rend vite compte que les titres tournent à une vitesse ahurissante et l’album est en lui-même très constant et uniforme. A déplorer : l’absence totale de sons d’introduction, qui mettaient en scène cette thématique « tortures médiévales- inquisition » chère au groupe. Le dernier titre (éponyme à l’album) est pour sa part totalement hors du lot, proposant pendant 4 minutes une série de voix et de samples rappelant les introductions de Carcass sur l’album « Necroticism », laissant place par la suite à une instrumentale mid-tempo encore parsemée de samples de la même veine. Pour résumer, le trio d’outre atlantique reste fidèle à lui-même, sans toutefois être d’une inventivité absolue il comblera sans mal les amateurs de gros brutal death salvateur. | |
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