CHRONIQUES D'ALBUMS




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TIMO TOLKKI'S AVALON
The land of new hope [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 50.59 - Style : Heavy metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.frontiers.it
Contact groupe : http://www.tolkki.org
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 10 juillet 2013 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

A l'heure où Stratovarius continue de renaître de ses cendres avec un Nemesis fraîchement sorti qui semble vouloir moderniser son propos et prouver au monde entier qu'il a encore de beaux restes, comme le démontre une fois de plus son leader Timo Kotipelto, au sommet de son art, l'autre ex-tête pensante de ce groupe Timo Tolkki semble se morfondre dans un style depuis longtemps dépassé et révolu... Les quelques précédents albums n'avaient pas réussi à convaincre du potentiel solo de composition du guitariste (Revolution Renaissance, Symfonia...) et le fait de s'entourer des plus grands chanteurs et chanteuses du monde metal actuel ne suffira pas non plus à rendre cet « Avalon » beaucoup plus intéressant...

On passera d'entrée sur le concept post-apocalyptique de cet opera-metal (heu..... qu'a-t-il d'opera au fait ??? pas d'orchestre grandiose, pas de voix lyrique ??? Comprends pas...), genre « seuls ceux qui ont le cœur pur pourront trouver le chemin.... », grotesque et puéril et on se prend à rêver d'émotions grandiloquentes, de mélodies transcendantes et de voyages dans des couleurs musicales d'un autre temps... Oui, car il y a quand même Russel Allen (Symphony X), Rob Rock (Avantasia, Impellitteri...), Tony Kakko (Sonata Arctica), Sharon de Within Temptation, Kiske (ex-Helloween, Unisonic, Avantasia...) et Elise Ryd (Amaranthe).... Oui.... mais non... Cent fois non !

Timo...Timo... n'est-ce pas toi l'homme coupable de chefs-d'oeuvre de Stratovarius comme Destiny, Elements ou Infinite ??? Là, c'était épique, c'était grandiose, c'était symphonique, on partait totalement en vrille, on voyageait, on courait, on souriait, on frissonnait... Alors, Avalon, c'est quoi à côté ? Une comptine pour enfant d'un autre âge ? Une sorte de nostalgie du heavy-speed mélodique où tant de groupes se sont déjà vautrés dans autant de médiocrité qu'on peut le faire ??.. Où est passée l'inspiration d'Episode, de Visions ??? Où sont passés tes riffs puissants, acérés, ton son reconnaissable en tous ?

Même les chanteurs d'Avalon n'ont pas l'air convaincus de ce qu'ils chantent (écoutez plutôt Russel dans le dernier Magnus Karlsson's Freefall, c'est largement plus inspiré!), et on les comprend quand on écoute les mélodies si plates des couplets, les mots traînants et les syllabes tenues à n'en plus finir, et les refrains banals qui ne transportent pas une seule émotion. De plus on a l'impression que Timo a voulu tiré les voix les plus aiguës possible des chanteurs, ce qui ne leur convient pas toujours... Russel et Rob, aussi merveilleux soient-ils, ne peuvent rivaliser avec Andre Matos, ni bien sûr Timo Kotipelto ou encore Ralph Scheepers....

Une impression froide, distante (« A world without us », « In the name of the Rose ») s'est installée, les riffs sont secs et rébarbatifs, les soli de guitare sont discutables et usagés et les rythmiques ne sont que des accords posés, à la limite du mauvais goût et de la fumisterie. Les choeurs sont des pistes rajoutées ça et là parce que c'est comme ça que ça marche un refrain, avec des choeurs... mais ils ne semblent même pas être mixés... Même la batterie (tenue par Alex Holzwartz , excusez du peu) et le traitement des vocaux sont exempts de toute réverbération ou écho, pas un seul effet pour enrober ces lignes sans grand intérêt. En fait la seule qui sort son épingle du jeu, c'est Elise Ryd, chanteuse d'Amaranthe et kamelot, moins connue que ses compères, mais plus à l'aise et avec une tessiture assez large, sans jamais trop forcer. Finalement, c'est presque elle seule qui pousse un peu niveau du concept.

L'ensemble rappelle trop les heures de gloire (sans jamais leur arriver au genou) des deux Keeper d'Helloween, de Dio ou même du moins connu Virgin Steele.... Timo, on n'est plus en 1988 !!! Le monde a changé et la musique aussi !!! Réveille-toi !!!

Même Sharon Den Adel n'arrive pas à transcender « Shine », et Michaël Kiske nous délivre la pire prestation de son existence, pourtant Dieu sait que j'aime ce chanteur... Mais rien n'y fait, même le plus génial des chanteurs ne peut sauver les meubles devant des chansons sans âme...

Pourtant, cet album aurait pu être bon, un minimum d'originalité dans les mélodies, une liberté un peu plus forte dans les rythmiques et l'interprétation vocale, en évitant de faire pousser les voix à l'extrême, au point de frôler la surenchère gratuite... mais non, on se dit que même les fans les plus fidèles du finlandais auront du mal à se relever de cet énième coup dans le vide... Dommage, le talent est là, mais il s'est depuis longtemps endormi...








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