CHRONIQUES D'ALBUMS




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GUILTY OF REASON
Shades of sanity [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 29 min - Style : Deathcore
Informations :
Interview :
Contact label : http://underscorelab.free.fr/
Contact groupe : https://myspace.com/guiltyofreason
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 16 juillet 2013 - Chroniqueur : Simius
 

On pourrait souvent penser qu' une fois le premier EP sorti, l'album en préparation et quelques dates bien bouclées, la plupart des groupes se pencheraient immédiatement sur la suite de leurs carrières. Les exemples ne manquent pas, on pourrait tout aussi bien faire référence à des groupes emblématiques de la scène française tels que DAGOBA, ou encore REGARDE LES HOMMES TOMBER qui passa même l'étape, pourtant emblématique, du premier EP … Bref autant de groupe qui, enthousiastes par leurs débuts et leurs réussites, n'ont pas perdu leurs fils conducteurs sur la voie de la production musicale. En revanche on peut tout aussi bien penser à des groupes mythiques comme MYSNATHROPE qui ont toujours pris le temps de produire leurs albums, véritables « œuvres » et ce peut-être au prix d'une notoriété qui s’essouffle auprès des métalleux.

Or, ce 19 avril est sorti le deuxième album du groupe de Deathcore  : GUILTY OF REASON. Et si je vous parlais un peu plus haut de la notion temporelle qui entoure la question de la production musicale, c'est bien parce que les alsaciens ont pris leurs temps avant de concocter ce « Shades of Sanity » puisqu'il s'est écoulé tout de même 7 ans entre ce dernier et leur premier opus : « When Reason Disperses the Darkness of Pride ». Une absence notable qui ne s'explique pas ou peu. On aurait d'ailleurs presque pensé que le groupe était dissout au vue des nombreuses années d'absence tant sur un point de vue scénique que productif (surtout à cause d'un changement de line-up pour le moins important). On aurait pu également interpréter cette longue absence par la préparation d'un opus complet et innovant. Là encore déception puisque l'album ne compte seulement au compteur que 8 pistes, soit une écoute de 30 minutes à peines … Alors au final, qu'ont donné de beau ces nombreuses années ? Reste à le savoir à travers cette nouvelle production que je m'en vais disséquer.

Et puisque dans cette chronique tout est question de temps, revenons quelques années auparavant pour savoir de « quoi qu'est ce qu'on parle » comme genre de musique metal. A leurs débuts, GUILTY OF REASON faisait preuve d'un metal pour le moins singulier. Il associait avec une certaine ingéniosité du trash avec une pointe de death qui était pour le moins le bienvenu. Le premier album, « When Reason Disperses the Darkness of Pride » sorti en 2007, avait été vu d'un très bon œil par l'ensemble de la communauté des headbanger capillaires. Dans l'ensemble, il restait quelques points techniques à apporter mais ce premier album avait plutôt bon allure. En résumé, si vous aviez apprécié l'ancien ouvrage par son coté un peu thrash sur les bords, attendez vous à être déçu par ce nouvel opus. J'ouvre rapidement une parenthèse pour tous ceux d'entre vous qui auraient déjà remarqué que j'avais classifié ce groupe de « Deathcore » dans le second paragraphe : non je ne me suis pas trompé, et je ne suis pas non plus atteint d'une schizophrénie aiguë... Encore que ce nouvel opus porte fortement au dédoublement de personnalité.

Cette album nous met clairement dans une tendance deathcore, et si vous n'êtes pas satisfait il suffit simplement de prêter l'oreille aux premières secondes de « Give up » et vous pourrez vous délecter d'un magnifique instant de grawl que nous fait savourer Olivier, chanteur actuel de la formation. Ajoutez à cela un rythme pour le moins ultra entraînant et saccadé digne d'un bon moment de hardcore (break au rendez -vous) et vous serez en présence, je ne dirais pas d'un chef d’œuvre car la notion artistique et novatrice est encore à travailler, d'un très bon morceau … C'est d'ailleurs le ressenti que l'on éprouve à la premier écoute de cet album : les compositions s’enchaînent relativement bien, le changement de style ne choque pas, le mixage est propre, on se prend même l'envie de secouer la tête durant la plupart des titres ... Mais, (oui car il y a un mais) cet album tient rapidement du répétitif et l'on s'en lasse aisément. Il n'est pas sur que GUILTY OF REASON ait jouer le bon pion en voulant changer de style. Perdant ce qui faisait alors son originalité, le groupe se retrouve dès lors classifié dans un genre deathcore un peu trop exploité. La guitare est saturée et saccadée à foison, le chant reste très impressionnant, le rythme entraînant … Pourtant le charme n'opère pas. On en vient presque à espérer que le morceau suivant soit un peu différent tant la répétition du style est frappante. « In violence we trust », « last day » ou encore « disease » n'échappent pas à la règle, ce qui en fait à mon grand regret un album lassant à la longue. Seul « Delta Charlie Delta » se distingue légèrement du lot avec une intro ultra saturée et un chant à vous faire sortir les tripes par les pores de la peau.

Toute notion subjective mise de coté, on peut affirmer que « Shades of sanity » reste un bon album mais bien loin des attentes espérées à la suite de leur premier opus, « When Reason Disperses the Darkness of Pride », et qui pourrait s'expliquer par ce changement notoire de registre.








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