CHRONIQUES D'ALBUMS




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NIDINGR
Sorrow infinite and darkness [ 2005 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 39.00 - Style : Black original
Informations :
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Contact label : http://www.karismarecords.no
Contact groupe : http://www.nidingr.no
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 19 août 2005 - Chroniqueur : SEED OF PERVERSION
 

Nidingr existe depuis 1996 déjà et n’a pourtant sorti que deux démos sobrement appelées « Rehearsal » en 1996 et 1999. Ce groupe nous arrive de la sacro sainte terre du black metal (la Norvège pour les incultes) et possède en son sein un certain Teloch qui n’est autre que le guitariste live de Gorgoroth. On est donc en droit de s’attendre à un album d’une qualité certaine…

Alors qu’en est il de cet album ? Et bien tout d’abord, il me semble important de commencer par parler ce qui fait en quelque sorte la marque de fabrique de Nidingr. Au lieu de se contenter de jouer un black metal traditionnel découlant des pionniers du genre, ce groupe s’est mis en tête de pratiquer un black original. Et on peut dire qu’ils y sont arrivés.
Cette originalité tient notamment dans deux points importants. La première chose qui permet à Nidingr de sortir de la masse, est une boite à rythme complètement inhumaine qui part dans des blast hyper rapides lorsque la guitare accélère. La deuxième originalité du groupe est la voix du vocaliste. Je dois avouer que c’est la première fois que j’entends un tel timbre de voix. Ici point de hurlement plaintifs ou de cris déchirants de haine, on a à faire à une voix plutôt grave et rauque qui se révèle assez glauque et malsaine par moment. Mais c’est là que le bas blesse. Si cette voix fait son effet par moment, elle devient vite agaçante et on aurait préféré une voix black metal plus basique qui aurai accompagné de façon plus adaptée la musique extrêmement froide de Nidingr. Le deuxième problème de cet album vient des parties rapides où la boite à rythme devient gênante et les riffs de guitares plutôt pauvres et sans grand intérêt.

Ces deux gros défauts sont vraiment dommage car le reste de la musique de Nidingr est de grande qualité. La plupart des parties - à des tempos plus ou moins lents - sont très réussies, et instaurent une atmosphère froide et inquiétante. Cette atmosphère est due en grande partie à des mélodies très étranges et des arpèges déstructurés aidés par quelques notes de piano ou de clavier qui peuvent rappeler certains passages de 666 International de Dodheimsgard. Le son a également sa part de responsabilité dans cette ambiance, il est assez puissant pour que la musique ait un impact certain, mais dénuée de toute chaleur, ce qui concorde parfaitement avec la musique développée.

Pour résumer l’album on pourrait dire que le groupe a raté le coche car cet album aurait pu être un petit chef d’œuvre mais à force de vouloir faire trop original, le groupe s’est enfoncé dans un domaine qu’il ne maîtrisait pas suffisamment. Les parties « gênantes » sont hélas trop présentes pour pouvoir ne retenir que les bonnes parties. Cela dit cet album reste quand même très intéressant.








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