ABDUNOR qui n'est plus un tout jeune groupe de "black-métal", puisque fondé en 1995, originaire de Copenhague au Danemark, composé de Horror à la batterie et de Inferior pour le reste, et ne publie qu'aujourd'hui son premier long format avec "Apocryphal" qui fait suite au Ep "Whispers in nameless forms" paru en 1997.

Votre serviteur a un aveu à vous faire. Pour la première fois avec ce disque, le syndrome de la page blanche me guette. Non pas qu'il n'y a rien à dire sur "Apocryphal", mais juste que rien ne ressort de ce disque. Alors, bien sûr, le son est dantesque, il a été concocté au Friedman Studio (DIMMU BORGIR, IN FLAMES...), bien sûr les plans et les codes inhérents au style sont respectés, l'alternance entre "blast frénétiques et "break" lourds sont bien présents, le bourdonnement des guitares, les voix criardes, les passages atmosphériques, tout y est...

...mais rien ne ressort de "Apocryphal". Les compositions, même si elles s'écoutent bien, sont très convenues, aussi, trois instrumentales sur 8 titres, après 16 ans d'attente, on peut se demander si le duo ne se moque pas un peu de nous. Puis, les écoutes défilent, encore, et encore, et encore et rien à faire...

Cette chronique est à l'image de "Apocryphal", courte. Pas grand chose à dire, cet opus n'est ni bon, ni mauvais, le son est clair, les musiciens ne sont pas des manchots mais "Apocryphal" n'est certainement pas l'album de l'année, ni le plus mauvais non plus, juste que...rien ne ressort de ce disque.....