CHRONIQUES D'ALBUMS




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DIESTO
For Water or Blood [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine Vinyle - Durée : 47.54 - Style : Stoner/doom
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.eolianempire.com/
Contact groupe : http://www.facebook.com/pages/diesto/101968243187195 http://diesto.bandcamp.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 30 août 2013 - Chroniqueur : blacklakenidstang
 

Vous connaissez DIESTO ? Il est fort à parier que non, et pourtant tout adepte de stoner/doom devrait s’y intéresser. En effet, avec For Water or Blood, les orégonais de Portland n’en sont pas à leur coup d’essai puisqu’il s’agit déjà de leur cinquième album, le premier signé chez le label Eolian Empire. Or, si les précédents albums n’ont pas su faire assez parler d’eux, alors que certains comme High as the Sun ou Isle of Marauder le méritaient largement, Diesto n’a pas baissé les bras et revient, dix ans après leur formation, pour révéler leur nouvel opus qui s’annonce, au vu de leur artwork, travaillé et ensoleillé…

"Trail to the Sun", le premier morceau de cet album, annonce déjà la couleur : Diesto sait faire de la musique lourde, vraiment lourde. Mais au-delà de cette première impression, une envie s’empare instantanément de moi : avec un pareil mélange de stoner /sludge/doom assez noisy, il me faut écouter cet album dans un espace désertique, le soleil en plein visage, à bord d’un solide véhicule tout-terrain, durant une expédition interminable… oh, croyez-moi, s’il y a bien une ambiance qui se dégage de cet opus, c’est celle-là ! "Trail to the Sun" nous emmène donc dans un long voyage où l’on est amené à suivre béatement l’aventure de la tortueuse guitare et son inlassable riff, aventure narrée par un excellent chant stoner.
C’est au tour d’"Edge of the World", typé rock des 70s, de s’imposer et de donner une importance accrue à la basse. Il m’est dès lors impossible de ne pas me laisser aller à une petite séance d’headbanging, ce avant que le solo de la guitare ne vienne pointer le bout de son nez pour achever le morceau dans une inquiétante atmosphère… Ça y est, je sais d’ores-et-déjà que Diesto vient de faire sa place dans les abonnés de ma playlist hebdomadaire, car c’est la force du groupe : ils savent créer une musique tout à fait captivante, faisant totalement oublier l’environnement réel.
S’ensuit le morceau dont le titre dépeint le plus justement l’atmosphère de cet album : "The Road". A l’écoute de ce dernier, il me semble que cette route est bien mystérieuse et le chant menaçant semble appuyer cette impression, tout comme ce qui apparaît comme un duel de guitares qui fait peu à peu monter la tension jusqu’à ce que celle-ci n’atteigne son paroxysme.
Vient alors le plus long morceau (au-delà de 8 minutes), "Sirens". Plus lent, plus sludge, plus Baroness-ien, il faut attendre la moitié du titre pour que l’agressivité du groupe revienne de plus belle. Sans hésitation l’une des meilleures pistes de l’album, "Sirens" met parfaitement en lumière chaque musicien du groupe et fait comprendre qu’il règne chez Diesto une véritable entente musicale, ce qu’"Adrift at Sea" ne contredit certainement pas.
Toujours dans une désertique ambiance psychédélique des 70s, "Dirty River" achève officiellement ce cinquième opus de Diesto. Officiellement, parce qu’il reste encore un bonus, mais surtout parce que vous aurez probablement envie de relancer l’album complet afin que l’écoute se prolonge encore et encore… Dans ce morceau, se fait tout particulièrement remarquer l’intense voix du chanteur, pleine de souffrance, comme si ce dernier ne savait que trop bien qu’il ne lui reste plus que quelques minutes pour se faire entendre…
Heureusement, "Arrows" est là pour accorder à Diesto un petit laps de temps supplémentaire, mais surtout nécessaire puisque ce morceau non seulement mérite sa place dans For Water or Blood mais se démarque également remarquablement pour parfaire l’album d’une main de maître.

En résumé, Diesto nous signe là, à nouveau, un album puissant et accrocheur, dans une ambiance où se croisent des éléments stoner, doom, sludge et même de rock psychédélique. Je ne peux qu’espérer très sincèrement pour eux que For Water or Blood servira, enfin, de rampe de lancement pour faire connaitre au groupe orégonais un succès bien plus grand et mérité. En attendant que ce jour se manifeste, je me borne à contribuer, par ces mots, à répandre la bonne parole en vous recommandant chaudement cette belle découverte musicale, que vous aimiez les styles musicaux précités ou que vous soyiez familiers de groupes comme Baroness, Mastodon, Kylesa ou encore Torche.








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