SEROCS est à l’origine le projet solo du guitariste Antonio Freyre, qui s’est par la suite adjoint les services de mercenaires internationaux. A noter la présence du bassiste sept-cordiste Mike Poggione de MONSTROSITY, par exemple. Cet album que j’ai l’honneur de vous présenter se nomme «The Next» et sera dans les bacs le 1er octobre.

Commençons par la découverte de l’artwork: rien de bien passionnant à première vue, allons donc jeter une oreille au contenu!
Le premier morceau éponyme rend immédiatement compte de la teneur du death metal technique que propose SEROCS. Des riffs techniques et violents soutenus par une batterie et une basse tout aussi impressionnantes. On note chez le batteur la finesse du jeu de cymbale et des breaks bien sentis. La basse est bien présente comme on peut s’y attendre de la part d’un groupe qui ne compte qu’un guitariste. Quelques breaks de basses placés judicieusement laissent entrevoir les qualités de l’instrumentiste, qui reste malgré tout un peu trop noyé dans le flot incessant des guitares. Quelques solos de guitare aux tendances aériennes ponctuent admirablement les morceaux.
Le son reste très organique et naturel, contrairement à nombre de groupes du style à qui l’on peut reprocher des productions trop cliniques et froides.
Les huit morceaux que compte l’album s’enchaînent et c’est toujours la même impression d’agression qui vous envahit: peu de répit pour vos oreilles, il faudra attendre le dernier titre «Alienus Gignesthaipas» pour entendre le premier compromis en son clair de l’album. Rien à dire, tout est mis en oeuvre pour vous asséner une véritable claque auditive.
On peut reprocher à «The Next» une certaine uniformité dans les morceaux et les tempi : il faut l’avouer, ce n’est pas l’album le plus varié de l’année!

En résumé, il vous faudra sans doute un peu de temps pour digérer cet album de SEROCS: en effet, on n’a pas le temps de s’ennuyer une seconde. Leur musique est compacte, dense, lourde et une seule écoute ne sera pas suffisante pour intégrer la multitude de détails dont «The Next» fournille. Une découverte intéressante pour vos oreilles en mal de violence!