CHRONIQUES D'ALBUMS




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MONKEY3
The 5th Sun [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine Vinyle - Durée : 50.00 - Style : Progressive stoner
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.napalmrecords.com/
Contact groupe : http://www.monkeythree.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 29 novembre 2013 - Chroniqueur : blacklakenidstang
 

Si l’on peut assurer un élément au sujet des civilisations précolombiennes (Incas, Mayas, Aztèques), c’est que le soleil tenait une place primordiale dans leurs croyances. Il semblerait d’ailleurs que MONKEY3 trouve également en cette étoile jaune une profonde inspiration, en atteste le titre de leur nouvel opus, The 5th Sun, correspondant, dans la culture mésoaméricaine, à la légende des soleils. De manière concise, il s’agit d’un mythe basé sur une division du temps en cinq cycles, où créations et destructions de soleils se succèdent, le 5ème soleil, le Soleil du Mouvement, étant notre monde actuel, malheureusement également voué à une triste fin (à la date du 21 décembre 2012 selon certains…). The 5th Sun a-t-il donc pour vocation d’être, lui aussi, détruit ?

Rien ne sert d’introduire un suspense inutile : le dernier album de Monkey3 se révèle tout simplement fascinant, et ce très rapidement. En effet, s’il fallait retenir un seul morceau de cet album, il ne fait aucun doute que je ferais le choix du premier.
Bien loin d’une banale introduction, "Icarus" est le chef d’œuvre de l’opus : du haut de ses quinze minutes, il résume à lui seul toute l’ambiance de l’album en faisant défiler les ambiances, un peu à la manière de ces différents cycles se succédant tour à tour.
Apaisant, prenant, "Icarus" met en lumière la beauté de l’instrumental et rappelle ô combien ce que trop de gens pensent : un morceau sans chant n’est pas un morceau incomplet ; il n’y a rien d’ennuyant, rien d’ennuyeux à cela. D’autre part, il me semble que c’est justement cette caractéristique qui sublime l’orientation musicale choisie par les quatre suisses, quelque part entre du progressive rock et du psychedelic stoner avec une touche très prononcée pour l’ambient. En d’autres termes, croisez Pink Floyd avec My Sleeping Karma et vous obtiendrez Monkey3 à travers non pas une simple musique mais un véritable paysage sonore.
Un paysage sonore ou une palette de peintre, peu importe : Monkey3 a ce don de remplir le cerveau de ses auditeurs de mille et une couleurs, toutes plus chaudes les unes que les autres et variant au fil des écoutes car, oui, cet album crée le besoin d’être écouté plusieurs fois, voire en boucle en ce qui concerne "Icarus" (et "Circles"), les deux dernières minutes étant absolument obsédantes. Bref, autant l’album porte bien son nom, autant il m’est impossible de ne pas souligner le fait que les lausannois, en prenant le pari de composer ce morceau et de le placer en tête, sont bien loin de s’être brûlés les ailes…

C’est ainsi dans une atmosphère originale et pleine de vie que la suite de l’album intervient, où chaque instrument prend une place particulière et plus spécifiquement les claviers psychédéliques, dans "Suns" notamment, qui donnent l’impression d’écouter The Doors en mieux. A noter également la place de la basse qui est particulièrement présente à mon plus grand bonheur, instrument trop souvent mis en retrait à mon goût, et celle de la batterie, intelligente et énergique, soit l’équation parfaite ("Birth of Venus").

Mélodique et répétitif, cet album est ainsi d’une étonnante efficacité et s’adresse notamment aux personnes non-pressées, en ce sens que The 5th Sun est empli de lenteurs… dans un sens mélioratif ! Il s’adresse également aux amateurs de progressif, de stoner, de rock des années soixante/soixante-dix.
En fait, au-delà de ces styles, que j’écoute somme toute assez peu, je dois bien l’avouer, il s’adresse à tous. Absolument tous.








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