CHRONIQUES D'ALBUMS




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ROYAL HUNT
A life to die for [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD album + DVD - Durée : 48.23 - Style : Metal symphonique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.frontiers.it
Contact groupe : http://www.royalhunt.com http://www.myspace.com/royalhuntmusic
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 27 décembre 2013 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Amateurs de metal symphonique, néo-progressif, néo-classique et ultra-mélodique, voici le retour de Royal Hunt, groupe du claviériste omniprésent Andre Andersen, qui signe ce onzième album studio avec le retour (depuis quelque temps déjà..) du chanteur originel D.C. Cooper.

Alors on connaît la proportion inégale de l'importance des instruments dans ce groupe, c'est à dire 70% de claviers et arrangements orchestraux, 25% de chant assez balaise dans l'interprétation mais sous-mixés, 3% de guitares et les 2% restants pour basse-batterie... Quoi, j'exagère ? Non, ou si peu car jamais à mon sens les compositions de ce groupe n'ont été autant noyées dans les nappes de cordes et les choeurs monstrueux des refrains. Et c'est vraiment dommage car musicalement ça tient largement la route, la musique est très bien faite, inspirée et les mélodies et les ambiances sont magnifiques.

L'intro de « Hell comes down from heaven » annonce déjà la couleur avec cette puissance de cuivres et ces couches infinies de claviers et de violons, qui rappellent les créateurs de BO Two Steps from Hell. Le souci, et cela se répétera tout au long du disque, les morceaux perdent en beauté, en spontanéité et en fraîcheur par trop de répétition de thèmes, riches certes mais peu nombreux au final... On pourrait voir là une erreur de débutant, genre le musicien grandiloquent qui veut pallier le manque d'inspiration par une puissance de production phénoménale. Mais ça ne passe plus, tant d'autres l'ont déjà fait, et personne n'est dupe...

On nage donc, comme la plupart des œuvres de nos chers Danois, dans des nappes symphoniques assez étouffantes, rehaussées d'une voix que l'on reconnaît mal (DC Cooper a tout de même un des chanteurs les plus doués des années 90) et l'impression du recours aux techniques de modelage de son en studio nous titille à nouveau (qui a dit « auto-tune » ???), comme les refrains de « A bullet's tale » et « Running out of tears », qui sonnent tellement artificiels, avec pourtant l'intention de faire illusion...

Alors je suis peut-être dur avec ce groupe, qui reste, je le rappelle, phénoménal, et n'a plus rien à prouver à personne en matière d'arrangements, mais j'ai toujours du mal avec ce qui semble être parfait, trop clean, sans rien qui dépasse... Et j'ai tendance à être fatigué à la moitié du CD lorsque il y a trop de remplissage sonore inutile.

Arrive enfin une pause sonore bienvenue justement avec « Sign of yesterday », un morceau très pop avec ce refrain digne des premiers Bon Jovi ou Survivor, et c'est frais, comme une bonne orangeade glacée en plein mois d'août, vous voyez l'image ? ... Résolument le pire morceau de l'album hélas en terme d'originalité mais il repose le cerveau quand même, le flot d'informations se calme lentement...

Le suite est dantesque, avec les deux meilleurs morceaux ; « Won't trust, won't fear, won't be » nous violente de ses rythmiques tueuses, son chant impérial et ses guitares flamboyantes (enfin moins de claviers !!! merci mon dieu!!) et « A life to die for » et son refrain puissant et entêtant à souhait, qui achève de nous contraindre à penser que, malgré la surproduction et tous les artifices utilisés, cet album regorge de bonne musique, dotée de mélodies efficaces, au service de musiciens talentueux et courageux, qui ne lésinent pas sur les moyens et sortent enrichis par leurs chansons.

Si vous aimez la simplicité d'un AC/DC ou la sobriété roots d'un Red Fang, je vous conseille de passer votre chemin, votre cerveau ne supportera pas la masse d'instruments qui s'abattra sur vous sans coup de semonce... Le déluge de notes et la charge pompeuse des arrangements orchestraux rebuteront évidemment certains... Malgré tout, « A life to die for » n'est pas le meilleur album de Royal Hunt (on est loin du génie de « Paradox ») mais un très bon album quand même.... de Royal Hunt et son claviériste...








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