Quelle ne fut pas ma surprise de constater que STARSHIP version MICKEY THOMAS nous sortait un nouvel album avec ce LOVELESS FASCINATION. Car je dois bien avouer que j’avais perdu le groupe de vue depuis un sacré paquet d’années, au bas mot, depuis les 80’s où le groupe avait pondu des références absolu du HARD FM/AOR/US avec comme repère le très emblématique « WE BUILT THIS CITY ».

Habituellement il est clair que ce genre de groupe qui traine sur la longueur et qui s’acharne à presser un nom bien plus qu’un citron (sic !) ne vaut généralement pas le détour. Mais là, pour une fois, je dois bien avouer que la surprise, que dis-je, la claque, fut totale. D’une part parce que la voix de MICKEY est toujours au top et que d’autre part la qualité des compos, savamment mises en scène et composées par JEFF PILSON (Bassiste de DOKKEN/FOREIGNER) mastodontes des 80’s lui aussi, ne laisse guère la place au doute et vous déclenche dès les premières notes une frénétique envie de vous laisser aller et de prendre en pleine face ce LOVELESS FASCINATION avec un plaisir sans failles.

Bien évidemment, les racines qui ont forgées ce groupe à savoir JEFFERSON AIRPLANES à la fin des années 60 et qui illuminèrent à jamais l’histoire de WOODSTOCK et du ROCK en général ne sont guère plus perceptibles depuis des lustres et encore moins depuis la fin des 80’s où tout tomba en désuétude. Bien évidemment, fini le son très 80’s que le groupe imposait sur la majorité des radios US avec des tubes en veux-tu en voilà. Et bien évidemment tout le monde change, et c’est sans complexe que des titres tels que HOW DO YOU SLEEP, WHERE DID WE GO ou encore l’éponyme LOVELESS FASCINATION et l’excellent YOU DENY ME, viennent prouver que pour un retour en forme, c’est une sacré réussite.

Question production, prise en charge par Jeff PILSON Himself et Mickey THOMAS, nous avons le droit à un son précis et sans faille. Mais ça, c’est le minimum en ce qui concerne le Rock US / AOR que l’on se doit d’exiger lorsque l’on est fan de ce style.
Le vaisseau est en route, souhaitons-lui bon vent pour qu’il nous offre d’aussi belle surprise encore et encore.