CHRONIQUES D'ALBUMS




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WOLFHEART
Winterborn [ 2013 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 49.40 - Style : Melodic death metal
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : https://www.facebook.com/wolfheartrealm
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 16 janvier 2014 - Chroniqueur : blacklakenidstang
 

Quels sont les points communs à Before the Dawn, Black Sun Aeon, Dawn of Solace et RoutaSielu ? D’une part, chacun de ces groupes était sous l’égide du finlandais Tuomas Saukkonen et, d’autre part, chacun de ces groupes a disparu au cours de l’année 2013.
Pour quelle finalité ? L’objectif était de concentrer les idées et le talent de Saukkonen dans un seul et unique projet, Wolfheart. C’est ainsi qu’est apparu en 2013 ce one-man band sous la forme d’un album, Winterborn.

Wolfheart, Winterborn… ces titres n’ont pas été choisi au hasard : il s’agit là d’un projet et d’un album fortement empreint de l’atmosphère naturelle scandinave où la musique, bien que n’étant ni véritablement ambiante ni ancrée dans l’univers neofolk, fait rêver d’une errance dans les forêts solitaires nordiques avec comme seuls compagnons de fiers et sauvages loups.
Musicalement, bien évidemment, penser qu’il s’agit d’un mélange des projets antérieurs n’est clairement pas une erreur… mais, intégré à ce thème, il en résulte un album d’une impressionnante qualité, selon moi bien supérieure à tous les albums que j’ai pu entendre précédemment, quoique Pimeys de RoutaSielu et Rise of the Phoenix de Before the Dawn méritent assurément leur coup d’oreille.
Winterborn, extrêmement bien produit, est ainsi le fruit des efforts d’un multi-instrumentiste talentueux (voix, guitares, basse, batterie) et d’un compositeur inspiré… quelle réussite du finlandais qui, en limitant au maximum le nombre d’intermédiaires entre sa musique et son public, livre là un opus profondément personnel, nous invitant ainsi dans son univers froid et agressivement mélancolique.

"The Hunt", avec son intro acoustique emplie de tristes arpèges, démarre alors l’album, laissant s’établir un splendide univers prenant très vite le goût d’un melodic death superbement exécuté. Il est dès lors clair que même dans l’hypothèse où la suite de l’album se révèle décevante, ce dernier mérite d’être entendu ne serait-ce que pour ces cinq premières minutes…
Pourtant, "Strength and Valour" confirme en un rien de temps que Winterborn est sans aucun doute un opus addictif dans son intégralité. Ce morceau, sans être incroyablement original, ne souffre d’aucun défaut et fait donc de ce celui-ci un incontournable de la discographie de Saukkonen.
Mais ce n’est rien comparé à la magnificence de "Routa pt. 2" qui, par cette alternance de passages calmes avec instruments à cordes et de passages plus offensifs, mais également par son excellent solo, donne forme à une sorte de symphonic folk death metal blackisé incarnant la plus grande réussite de l’album.
Le reste de l’opus n’a bien entendu pas à rougir de honte face à cette entrée en matière des plus réussies. Il faut ainsi, notamment, retenir la simplicité du piano dans "Gale of Winter", le mémorable riff de "Whiteout" restant en tête pendant des heures ou encore, dans ce même morceau, le profond growl marqué par la souffrance. Mais il ne faut bien sûr pas oublier non plus la si énergique batterie annonçant quasiment un morceau de black metal dans "Ghost of Karelia", la froideur de l’aspect doom dans "I" ou encore le côté progressif du long "Chasm", qui contient une apaisante intro acoustique et un fabuleux solo.
C’est enfin à "Breathe" de parfaire l’opus dans une sombre atmosphère s’inscrivant dans l’univers de Ghost Brigade. Calme, simple et hantant, ce morceau est une magnifique conclusion à Winterborn.

Vous l’aurez compris, cet opus parfaitement exécuté fait partie, à mon sens, des meilleures réalisations de l’année 2013. Avorter les multiples projets de Saukkonen pour se concentrer sur un seul est probablement l’une des meilleures décisions que le musicien a pu prendre au cours de sa carrière qui, je l’espère, est, elle, loin de s’achever. Et si, désormais, lorsqu’on me parle de génie finlandais, je suis bien plus encline à approuver ce constat, je dois bien souligner le talent de Mika Lammassaari, l’homme derrière les solos de cet album : en effet, rares sont les solos que je trouve à ce point importants dans un morceau et rares sont ceux que je trouve splendides et ancrés dans l’émotion. Bref, Saukkonen a, encore une fois, fait le bon choix.








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