Né en 2009 à Orléans ( 45 ) , LAST AVENUE (L.A.) tacle dans la fusion "Métal-électro".

Dèj (chant-guitare), Will (guitare lead), Elie (basse), DDA (batterie) et Flo (platines/machines/samples) avaient un but commun : créer un mélange de toutes leurs influences musicales avec une seule ligne de conduite : un son lourd ! Et de ce coté la, c’est réussi.

La force de ces cinq musiciens est de tout respecter et d’écouter les influences de chacun. En s’inspirant aussi bien de groupes comme Rammstein, Nickelback, Stupeflip, Linkin Park, Stone Sour ou de sons plus électro comme Daft Punk et autres Prodigy. Après deux ans de travail, toujours à la recherche de nouveaux sons, samples, et effets, LAST AVENUE se revendique comme un groupe indépendant : "Nous faisons tout nous-même pour n’avoir de compte à rendre à personne et faire du neuf."Un premier single voit le jour le 21 octobre 2013 chez TINPLHO RECORDS, suivi d'un album de 12 titres.

Le combo orléanais allie la puissance des guitares métal et l’énergie des refrains électro-pop pour un album entrainant. On sent très bien le son lourd d’un Rammstein (CORE AUDIO), quelques passages dans la veine des californiens de LINKIN PARK (chanson).

L’album commence très fort avec un « Always so bad » qui se révèle être représentatif du premier opus de LA. On pourrait d’ailleurs même dire que c’est un album sorti tout droit de l’OST d’un « Metal Gear Solid Revengeance » puis ça s’enchaine à un rythme très soutenu et enlevé. « Core Audio » nous fait directement penser à une intro bien lourde à la Rammstein « Keine lust » avec un mélange de Stonesour : l’idéalisation du mélange des influences des 5 membres en quelques sortes. Le groupe ose même une reprise de Flashdance : « Maniac ». Adapté à la sauce Last Avenue, sur une alternative métal et électronique, la reprise est réussi, pour le fun, et le pari osé tant le risque de reprendre un tel monument de la pop est grand.

Le quintet nous gratifie aussi d’une ballade « Soft audio » sur un rythme très lent et très bien conçu, pour un titre maitrisé dans un registre, là encore, casse gueule. Le groupe saura redonner une énergie à la fin de l’album grâce aux 4 derniers titres qui redonne la pêche à cet ANALOG 1.1.

Au final le premier opus de Last Avenue est un album très sympa quoi que quelque peu répétitif sur certains titres (pourquoi), mais le tir peut être très vite corrigé si le groupe nous livre un second opus, un ANALOG 2.0 ou un ANALOG 1.2, ou un ANALOG 1.1.2 … Ce que l’on espère et souhaite au groupe en tout cas.

Appuyez sur play, et partez pour 42 minutes non-stop de headbang !!