Enfin ! C'est le mot qui convient pour définir l'album de EMBERCROW, le premier depuis leur création en 2004, c'est à dire il y a 9 ans (sortie fin 2013). Après plusieurs changements de line up, des Eps, des singles voici « Blacklight Wanderers » présenté par le quartet de Dark Rock/Melancholic Metal venant d'Allemagne et plus précisément de Hambourg ! Plongeons vite dans la mélancholie !

Ce que je retiens en premier lieu de l'album, c'est surtout les mélodies prenantes. En effet, les instruments forment un tout cohérent et magnifique. Ces derniers sont rejoints par des petites touches électroniques offertes par le synthé ce qui donne un effet mi futuriste, mi spatiale : en gros ça fait voyager. On découvre une voix avec un ton très bas qui colle merveilleusement à la musique ! Par contre, l'accent se ressent et sur des musiques à paroles anglaises, ça fait assez bizarre... et à force ça agace. Un gros plus au synthé qui est présent sur toutes les compositions et qui, contrairement à d'autres groupes, ne monopolise pas tout. Par exemple, sur la musique « In The End », ce dernier nous donne une interprétation de la marche funèbre rendant la musique vraiment belle. Rajouter de la guitare aérienne et vous êtes à deux doigts de l'extase auditive. Bon par contre, quelques musiques comme « Vagrant Moon » peuvent être un peu longue au niveau de l'écoute. Ça c'est parce que le groupe nous a tout mis dans la face dès le début, du coup une musique moins extravagante ou mélodieuse et on s’ennuie... Moins bien, la production est peut être un peu juste sur les bords mais ça passe !
Le CD est sobre, beau et en plus de ça les paroles sont fournies avec un petit livret. Que demander de mieux ?

EMBERCROW nous offre un premier album a la production « bonne mais pas trop », avec des riffs entêtants et magiques. Bon l'album est un peu long à force, mais c'est un très bon recueil de riffs. J'espère que le prochain ce sera pas dans 9 ans !