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ROARBACK Echoes of Pain [ 2014 ] |
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CD Album - Durée : 38.22 - Style : Thrash/Death old school | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 18 février 2014 - Chroniqueur : Doc.Douggy | |
Jeune formation Danoise autant de part sa formation en 2011 que de l'âge des membres qui les composent (19-20 ans) ROARBACK n'a pas chômé ! Un E.P en 2012 "Face the Sun" qui est suivit d'une signature chez Mighty Music et enchaînement avec un premier album début 2014. Ces jeunes ont de la suite dans les idées et l'âge ne fait pas pour autant défaut car ceux-ci évoluent dans un pur style Death-Thrash directement influencé par les années 80, le comble ! "Echoes of Pain" nous montre dès l'artwork à l'ancienne la direction prise par ce quintette. Puisant tout autant dans le Thrash américain que dans les veines Death metal, les 10 morceaux qui composent l'album sont là pour tout dévaster sur leur passage. Aussi bien qu'on tombe parfois dans les clichés du genre, entre D-beats et blast beats, vocaux rauques quoique manquant un peu de punch par moments et riffs interchangeables, ROARBACK à au moins le mérite si on prend en compte le jeune âge de leurs musiciens de faire honneur à ces belles années du metal extrême. Sans concession on se met tour à tour à sourire ou à dandiner des cervicales en entendant des solos "fouillis" digne d'un certain Kerry King ("Manor of Hatred" par exemple) et des riffs qui par moments rappelleront Entombed voire Morbid Angel pour les plus "death metal" ("Voices of Deception") des textes qui ne dérogent pas à la règle entre mort, destruction, souffrance et d'ailleurs il est vrai qu'on pourra rapprocher les vocalises de Dennis Ullehus à ceux de Peter (Vader). La production de l'album sonne comme l'époque avec l'impression d'avoir des parties enregistrées dans un garage, et une batterie on ne peut plus organique et peu retouchée, entre cymbales qui cinglent et grosse caisse en retrait, mais possédant ne serait-ce qu'une base tout ce qu'il y a de carré. On passe un bon moment pour peu que l'on soit nostalgique de ces années, ces jeunes gens ayant dû être bercé trop près des enceintes ! Un bel hommage à ces années, mais sans grande nouveauté avec encore une production générale à travailler et un manque évident de personnalité propre. On retournera plus rapidement vers les grands du genre (Slayer, Vader et Morbid Angel pour ne citer qu'eux), mais on passe tout de même un bon moment pour peu que l'on reste bloqué sur les 80's. Les autres auront vite fait de passer. | |
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