WYRMS est un jeune groupe Français de Black Métal Mélodique, ayant à son actif 2 démos et 3 albums. Depuis 2007, et d’après les quelques titres que j’ai pu en écouter, il semblerait qu’à travers cette nouvelle œuvre, Morcar Satoric – les VI chemins du crépuscule, le quatuor ait bien évolué.

Tout d’abord, je souhaite dire quelques mots sur cet artwork, réalisé par le leader et membre initial du groupe, Tedd. Depuis le début, celui-ci est l’un des rares du milieu à opter pour le crayon noir pour nous faire plonger dans l’univers de Wyrms. Après une forêt sous la pleine lune en 2009, des créatures mystiques en 2010, c’est au tour d’un vieil homme (presque) mort, seul, devant une porte et tenant une épée, de venir prendre place sur ce nouveau disque. Pour ma part, ce coté brouillon, si on peut le qualifier ainsi, vient apporter plus de personnalité et de caractère à cet univers.

L’œuvre est divisée en huit compos dont six "chemins". A en croire les titres, nous voilà en route pour une aventure périlleuse nous menant dans le monde de la folie et de la délivrance (du moins, c'est ainsi que j'interprète la chose) :
Chemin I: Filii Dei
Chemin II: Mon Déclin
Chemin III: Voyage Interieur
Interlude: Native Art Supremacy
Chemin IV: Notre Âge De Crasse
Chemin V: Ximoayan
Chemin VI: France Décadance
Conclusion: La Porte De Morcar Satoric

Dans l'ensemble, les morceaux sont plutôt rapides et les instruments s'accompagnent et ornent parfaitement le chant. A mi chemin (et c'est le cas de le dire), le groupe nous offre un interlude à la guitare sèche : gros contraste certes, mais il se marie bien avec le tout, et nous fait nous évader. C'est peut-être ça le côté original de cet album, qui aurait du selon moi, être étalé sur la totalité de l'œuvre pour que Wyrms ait sa petite signature.
Une fois le morceau achevé, tout repart.
En ce qui me concerne, j'ai eu la sensation que l'album est, en quelque sorte, divisé en deux : j'ai senti davantage de violence/agressivité sur les chemins (puisque c'est ainsi qu'ils sont appelés) 1 à 3, et plus de mélancolie à partir du chemin 4.
Du début à la fin, les compositions sont structurées et le travail minutieux.


Au travers de cette chronique, j'ai découvert Wyrms et ce nouvel album a su me convaincre et m'a donné envie de découvrir davantage le groupe. L'artwork et la musique sont parfaitement complémentaires. Il est vrai qu'au travers de cette chronique je vous ai surtout fais part de mon interprétation de l'œuvre tout en ne sachant pas si je m'approche réellement de celle du groupe. En tout cas j'ai trouvé le visuel aussi important que la musique et je vous invite fortement à découvrir Morcar Satoric ainsi que le reste de la discographie si ce n'est pas déjà fait !