CHRONIQUES D'ALBUMS




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DANIELE LIVERANI
Fantasia [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 50.50 - Style : Metal instrumental
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.sgrecords.it
Contact groupe : http://www.danieleliverani.com http://www.reverbnation.com/danieleliverani
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 28 avril 2014 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Qu'est-ce qui ressemble plus à un album instrumental composé par un guitariste qu'un autre album instrumental composé par un guitariste, me direz-vous ? « Rien d'autre ? » Il est vrai que depuis trente ans, tout a été tellement revu et corrigé et re-digéré et recomposé, arrangé, orchestré, produit d'infinies façons qu'on commence à se demander si tous les guitaristes œuvrant en solo ne sont pas qu'une seule et même entité, dotée de plusieurs personnalités, telle une forme de schizophrénie musicale ? On ne va pas se la jouer aussi radical, Marty Friedman ne ressemble en rien à Satriani, et Steve Lukather diffère totalement en style de Steve Vai entre autres... Alors qu'en est-il de Daniele Liverani, compositeur il y a quelques années de l'intéressant mais pas assez varié metal/opera Genius ?


On commence tout doux et simplement avec « Unbreakable », joli morceau mid-tempo au thème principal mélodieux et pas trop démonstratif. Dans le genre on reprend le même et on recommence, « Joke » est le frère jumeau, avec un riff ressemblant étonnamment au Summer Song de Satriani, suivi d'une fine ballade aux mélodies voluptueuses et inspirées, « Peacefully ».

Daniele, très bon guitariste et compositeur, nous fait découvrir son côté « malmsteenesque » avec « Apocalypse » aux relents néo-classiques interprété en virtuose de la six cordes, mais dont les arrangement mériteraient d'être un peu plus fournis. « Daylight » sonne un peu prog, mais un gentil prog à la Asia ou encore Toto.

A ce stade de l'album, on sent que le bonhomme veut faire transparaître ses multiples influences musicales mais semble ne jamais aller à fond dans chacun des univers qu'il tente d'explorer. Il faut dire qu'il est accompagné de musiciens très bons interprètes mais qui n'apportent rien aux compositions par leur jeu fade et trop fidèle à l'écriture. On sent qu'ils lisent la partition en jouant, dommage car ce manque de spontanéité dessert complètement les chansons, qui manquent déjà cruellement de vie à cause d'une production grisâtre..

Chaque morceau est ponctué d'une phrase ou deux, parlée et un peu trafiquée et ce côté systématique commence à lasser, de par son inutilité totale...

On rebondit un peu avec l'intro de dingue de basse slapée dans « Gigantic », d'ailleurs suivi d'un metal prog très bien ressenti, mais on retombe vite avec la trop classique ballade « Black Horse », malgré un beau solo de guitare et la concision de la compo. « Guilty » nous fait enfin découvrir un fabuleux solo de claviers de Marco Zago, par contre pourquoi a-t-il fallu que le batteur Simon Cicotti nous lance un blast-beat hors de propos et complètement en dehors du temps sur un passage assez calme ? Un caprice ? Une tentative malheureusement défectueuse ? Un tic nerveux façon Gilles de la Tourette ? Faut pas faire des choses comme ça, gamin !

On pressent le pire pour la fin de l'album avec ce sommet du kitsch qu'est la troisième ballade (voire quatrième) du disque, « Heaven », on se dit que si Richard Clayderman avait été guitariste, c'est lui-même qui aurait composé cette mièvrerie. Heureusement on finit royalement avec « Rage », en fait le meilleur morceau de l'album avec cette alternance symphonique de puissance et de lyrisme, qui aurait mérité, comme tout l'album d'ailleurs, d'une production beaucoup plus dynamique et nuancée....

Alors il faudra encore un peu de temps à Daniele à donner une maturation à sa musique, tout comme son essai opera rock « Genius » qui manquait vraiment de conviction et de maturité. Cette musique est très intéressante et assez large d'esprit, mais pas assez mise en valeur par la qualité du son, de la pochette (qui est immonde, mais ce n'est que mon avis) et de ses musiciens qui jouent trop propre, trop scolaire... Un peu de folie que diable, les gars ! Allez, le prochain album sera peut-être le bon, en tout cas, c'est bien lancé, tout est possible !









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