Bon, si je vous annonce que ce nouvel album de STEEL PANTHER est une invitation à la luxure, un hymne à l’épicurisme, vous me direz : quel scoop !
Pourtant c’est bien le cas ; tout est dit avec la pochette qui nous dépeint un bon repas : à l’image de la Cène, une grande table d’une nappe blanche drapée, boissons et divers mets ainsi que, bien sûr, les ‘apôtres’, toutes plus belles les unes que les autres, voluptueuses et délicieuses.

La musique nous invite-t-elle à cette débauche promise ?
J’introduis délicatement ce ‘All You Can Eat’ dans la fente de mon lecteur CD. Quelques frottements de cordes acoustiques me titillent les oreilles avant que guitares électriques, basse et batterie me secouent les tympans.
Comme à son habitude, l’organe de Michael Starr est puissant. Nul doute que l’homme saura à nouveau faire frissonner les midinettes sur quelques power-ballades telles ‘Bukkake Tears’ ou ‘The Burden of Being Wonderful’, remuer fesses et seins des mêmes midinettes sur des morceaux festifs et glams tel ‘Party Like Tomorrow’. Enfin, afin de dompter les plus tigresses de ces demoiselles, STEEL PANTHER sait sortir les griffes sur des morceaux plus ‘heavy’ comme ‘Pussywhipped’.
Côté textes, on ne peut pas reprocher à STEEL PANTHER une inadéquation paroles/musiques. Pas besoin de vous traduire, les titres parlent d’eux-mêmes : ‘Fucking my Heart in the Ass’, ‘Gangbang at the old Folks Home’… au moins , avec STEEL PANTHER, que ce soit en live ou sur disque, on passe un agréable moment ; les bougres ne manquent pas d’humour même s’ils ne font pas dans la finesse.

Vous l’aurez compris, l’écoute de ce ‘All You Can Heat’ est fort plaisante, comme pour les précédents albums du groupe. Par contre, ne cherchez pas ici une quelconque touche d’originalité. La musique est toujours la même : un glam influencé POISON, VAN HALEN et autres pointures des 80’s et les paroles toujours autant en dessous de la ceinture.
En conclusion, ceux qui aiment STEEL PANTHER aimeront cet album et les autres passeront à nouveau leur chemin.