SICK SAD WORLD voit le jour en 2007 dans la Cité des Ducs de Bretagne, c'est à dire Nantes. Le combo, après avoir débuté la musique dans le metal/punk et trouvé un line up stable, évolue dans un mix de Metal, Rock et Hardcore. Vous voulez des noms ? En voici : Julien s'égosille, Antonin et Erwan glissent sur leurs cordes, Rico s'occupe des basses et enfin... La Bête se cache derrière les fûts. Voici donc leur premier album « Murmuration » et il a intérêt à être bestial !

Une mise en jambe dans la folie de 1.30 minute puis l'album s'offre totalement à nous, les auditeurs. Comme l'avait annoncé le groupe, un compromis entre Rock burné et Metal débordant sur le Hardcore apparaît. De la voix claire, des guitares mélodiques, une batterie assez calme puis d'un coup un chant crié, un breakdown aux sonorités assassines et un jeu de double pédale rapide et précis, voilà ce qu'on peut trouver dans ce CD. Une grande harmonie nous submerge en écoutant des titres aux sonorités post comme « Ghost Voice », « Prophecy » ou encore « Old Path » plutôt tournés sur le plan instrumental mais voilà que nous submerge aussi une violence intérieure, refoulée, qui s'échappe petit à petit grâce à, par exemple, « Missing Bro ». La longueur des morceaux varie beaucoup, passant de 4 minutes et quelques à plus de 6 minutes mais ce n'est pas moi qui va m'en plaindre vu les frissons qu'il colle et ce même après plusieurs réécoutes. Et voici que la dernière composition vient à mes oreilles. Une composition plus intime vis à vis de l'intro où le chanteur hurle seul dans son micro. Cela crée une complicité, et on a l'impression qu'il nous conte une histoire... A vous de juger !

Quelles que soit les influences, l'album est magnifique de par sa créativité et donc parfaitement réussi. Le groupe nous donne l'impression de vraiment donner tout ce qu'il a dans cet opus, c'est donc naturellement que l'on prend plaisir à écouter leurs musiques. C'est avec beaucoup de sincérité que je vous conseille d'aller écouter SICK SAD WORLD et c'est avec beaucoup de plaisir que je vous confirme que oui, c'est bestial ! Mais tendrement bestial !