CHRONIQUES D'ALBUMS




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NEAL SCHÖN
So u [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 50.00 - Style : Heavy-rock melodique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.frontiers.it
Contact groupe : http://www.schonmusic.com
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 10 juin 2014 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Avec ce « So U », Neal Schon nous sort son septième album solo, neuf ans après « I on U », une suite logique ? En fait ce guitariste, même s'il n'est pas aussi charismatique qu'un Vai ou un Malmsteeen, est très talentueux, on n'a de cesse de le répéter et n'hésite pas à toucher à beaucoup de styles, autres que le heavy-rock mainstream de son groupe géant Journey, tout en mettant en avant les chansons et ses musiciens plus que lui-même, malgré le fait qu'il fasse toutes les guitares, les claviers et beaucoup de chant principal..


Cet album ne déroge pas à la règle, point de réminiscence de Journey en ce début de disque, on a affaire à du Neal tout craché et du très grand neal... Ca commence tout doux avec « Take a ride » qui nous plonge dans un bain hard/blues sympathique mais pas transcendant, pour carrément passer au côté prog-rock à la Yes et Genesis de la belle époque, « So You », dont on pense que c'est un interlude par cette manière de changer langoureusement et poussant sur quelque chose d'autre.. En fait, le morceau est long, évolutif, ambiant, et reste comme suspendu dans l'éther, sorte de plafond tendu entre deux mondes... On continue avec l'excellence avec « Exotica », un hommage assumé à Carlos Santana, sorte de jazz-rock exotique où l'on entend tout le talent de ses deux compères, le bassiste/chanteur Marco Mendoza (Whitesnake, Thin Lizzy, John Sykes, Derek Sherinian, Tim Owens....) et le batteur/chanteur Deen Castronovo (Tony Macalpine, Journey, Steve Vai, Dr Mastermind, Ozzy, Paul Rodgers...), qui n'ont depuis longtemps rien a prouver de leur indéniable talent... Superbe morceau groovy et mélodieux, que Santana aurait pu composer, le côté hispanique en moins...

Retour à du bon hard/blues avec « What you want », morceau heavy assez envoûtant. limite prog, tendant tout doucement vers une ballade de haute volée, « Love finds a way », qui pour le coup ressemble aux meilleurs mélodies de Journey, surtout la voix du batteur Deen qui chantant étrangement comme Steve Perry à la fin des années 70... Bluffant, tout autant que « One way », pétrie de groove et de bon rock, on pense sincèrement à un croisement entre Aerosmith et Glenn Hugues... il y a pire comme référence, non ?

« Serenity » est le point faible de l'album (il n'y en a pas d'autres...) car c'est un copier-coller des meilleurs moments de l'album Escape de Journey et on pourrait intégralement chanter le refrain de Don't stop believin' par-dessus, tellement ça se ressemble.... C'est très bien fait, certes, mais aucun intérêt !

Avec « Shelter », on revient dans l'excellence avec ce groove bluesy à la Glenn Hugues encore une fois : chant magique, basse-batterie imperturbables en osmose, soli de guitares flamboyants et enchanteurs, tout y est pour un morceau taillé pour le live et qui doit transcender le public, c'est somptueusement composé et interprété, on sent l'habitude qu'ont les trois lascars à jouer ensemble et ça fait plaisir à ressentir... Le final est atmosphérique, « Big Ocean » comme son nom l'indique est une lente ballade comme savent en faire un Steve Lukather ou un Satriani par exemple, conclusion admirable pour cet album de grande classe, fretless et caisse claire sonnant années 80, que dire de plus ?


Neal Schon à bientôt soixante printemps, nous prouve une fois de plus qu'il n'est pas un guitariste comme les autres ; il sait se renouveler, son feeling est intact et il s'est entouré d'une rythmique du feu de Dieu, la magie s'opère à chaque fois entre les trois génies..... Un bonheur, que dis-je, un régal pour les sens, ce disque... A consommer sans modération aucune !!!








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