CHRONIQUES D'ALBUMS




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SEPTICFLESH
Titan [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 45.25 - Style : Symphonic death metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://season-of-mist.com/
Contact groupe : http://www.septicflesh.com/ https://soundcloud.com/septicflesh
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 05 juillet 2014 - Chroniqueur : blacklakenidstang
 

Colosse musical, SepticFlesh est bel et bien titanesque depuis les sorties successives des albums Communion (2008) et The Great Mass (2011), ouvrant la voie à une nouvelle ère pour le quatuor venu d’Athènes. C’est en effet en mêlant grandes orchestrations et death metal efficace que ces grecs ont créé une musique bien spécifique et tout à fait grandiose.
Après la sortie de deux albums que je considère sans hésitation comme de véritables chefs d’œuvre, mes attentes quant au nouvel album étaient bien évidemment gigantesques, d’autant plus suite à la révélation de son titre, Titan. Une appellation bien pompeuse vous en conviendrez qui, si elle ne m’aurait pas choquée pour lesdits deux précédents albums, me paraissait lourde de promesses bien difficiles à tenir…

Je l’avoue d’ailleurs sans rougir, j’ai eu un doute quant à la qualité de cet album lors de la première écoute. Plus froid et mécanique (d’une façon certes moins abrupte que l’évolution de Gojira de The Link vers From Mars to Sirius) d’une part, ressemblant bien trop aux deux précédents albums d’autre part, Titan m’a eu l’air d’être la fin décevante d’une trilogie dont la saveur finale devait logiquement exploser magistralement.
Cela dit, si l’on reste rationnel, copier deux excellentissimes albums ne peut qu’aboutir, a priori, à un résultat d’une qualité égale. Or, s’il est peut-être trop tôt pour moi pour établir un classement qualitatif de ces trois albums, je sais au moins d’ores-et-déjà que les résultats seront très serrés…

En effet, ma présumée déception s’est finalement très rapidement transformée en énorme coup de cœur : il semblerait bien que je ne puisse résister à l’intelligence créative de Septicflesh, à ses compositions solides et épiques et à son incroyable faculté d’allier à la perfection l’énergie violente de son extreme metal à la beauté précieuse de l’orchestre philharmonique de Prague et des chœurs. J’insiste, je parle bien là d’une union de deux genres musicaux n’en formant plus qu’un et non pas d’une vulgaire superposition de ces derniers. La musique est en effet écrite de manière complémentaire, sans laisser véritablement l’un des genres prédominer, de manière à faire émerger une majestueuse atmosphère autour du death metal des quatre grecs. L’évolution ici est peut-être justement que je ne suis plus en mesure de dégager la tendance la plus imposante : alors que dans The Great Mass, les orchestrations semblaient légèrement plus centrales, Titan, lui, parait reprendre plus de vigueur et d’agressivité.

Pourtant, la grande différence vis-à-vis des deux précédents albums, mis à part sa froideur, reste, selon moi, encore plus subtile et c’est dès le morceau introductif, "War in Heaven", qu’il est possible de la ressentir : Titan est véritablement menaçant et ce sont les chœurs masculins dans le final de ce morceau qui érigent fièrement cette ambiance angoissante. Son paroxysme est quant à lui clairement atteint lors du morceau "Confessions of a Serial Killer", digne d’un thriller palpitant, qui parvient à me donner à chaque écoute une légère forme de stress.

Par ailleurs, nul n’est besoin d’entamer un track by track pour un pareil album, pour peu de se retrouver avec une succession d’adjectifs tous plus emphatiques les uns que les autres : magistral, grandiose, monumental, grandiloquent sont tant de descriptions qui pourraient s’appliquer aux différents titres de Titan. Tout est excellent, de l’incroyable puissance vocale de Seth Siro Anton (prestation du Hellfest 2014 dont je ne me suis toujours pas remise), à la voix sublime et unique de Sotiris Vayenas, de l’efficacité de la batterie de Fotis Bernardo au talent immense de Chris Antoniou dont on doit les orchestrations, de la splendeur de l’orchestre philharmonique de Prague aux voix tantôt cristallines tantôt inquiétantes des chœurs…

Finalement, ma seule véritable critique dont je ne démords pas (complètement) reste liée au morceau "Burn" et à cette (quasi-)détestable répétition de son titre. Même si le morceau est bon dans son ensemble et que son dernier tiers me laisse sans voix, même si on s’y habitue au fil des écoutes et que ce morceau rend bien en concert, j’aurais tant aimé que cette répétition soit si ce n’est moins longue, au moins moins dérangeante, surtout lorsqu’on sait de quoi est capable Sotiris.
J’en conviens pourtant, mon erreur est peut-être la suivante : une fois l’album terminé, ce qui me reste en tête est bel et bien : « Burn, burn, burn, burn, burn »…








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