Jackhammer nous vient de Bretagne et les cinq gaillards nous sortent leur tout premier EP éponyme, en nous offrant un stoner de bien belle facture, qui n'aura pas à rougir devant les groupes connus et bien établis dans le style.

La production est béton, les guitares et basses sont graves, sous-accordées à souhait, lancinantes et assez mélodiques, la batterie sonne d'enfer avec une caisse claire qui frappe de façon métallique, presque industrielle et le chanteur possède un coffre très furieux pour le style. Je pense que certains auront du mal à s'habituer au timbre « couillu » de Lionel, car oscillant entre le growl médium et le chant hurlé façon post-metal, il reste assez monotone tout le long des cinq morceaux, mais l'énergie qu'il met dans ses textes nous habitue peu à peu à ce petit désagrément.

Vu la mélodie de certains riffs, j'aurais bien entendu du chant clair et posé parfois... mais bon, ce n'est que mon avis...

Pour conclure cette brève chronique, je dirai que le EP de Jackhammer est une très bonne carte de visite pour démarcher les concerts et les festivals... Espérons que les programmateurs ne rateront pas le coche pour élargir leurs premières parties !