CHRONIQUES D'ALBUMS




pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


NEOPERA
Destined ways [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 54.31 - Style : Metal symphonique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.verycords.com
Contact groupe : http://www.neopera.com
 


 Pavillon 666 - metal rock webzine
ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine

TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine

PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine

EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
 
Chronique : 16 septembre 2014 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

NEOPERA – Destined Ways


Etant féru de metal symphonique depuis l'avènement Rhapsody/Within Temptation et Nightwish, car je trouve que le heavy-metal se marie très bien avec la musique classique et orchestrale, plus qu'avec tout autre style de musique, je me rue souvent sur de telles productions, désirant découvrir encore plus de mondes merveilleux entre les violons, choeurs lyriques, cuivres tonitruants et guitares incisives et saccadées... J'en sors hélas souvent déçu, tout du moins insatisfait, car un tel mélange des genres doit être inspiré pour être efficace et grandiloquent et il ne suffit pas de marier une jolie soprane avec une double grosse caisse pour façonner un chef d'oeuvre...


Neopera est hélas une petite déception, pas dans le sens musical car l'inspiration est belle et bien présente et les musiciens sont très bons. Ils arrivent d'ailleurs à insuffler un univers bien particulier, à l'instar du dernier Silent Opera, quoique ce dernier soit quelques crans au-dessus musicalement et émotionnellement. Mais cet univers personnel s'essouffle très vite, semble très irrégulier dans la course effrénée aux mélodies et aux harmonies trop simplistes pour de l'opera metal... Pas assez de prise de risques il me semble....

Ça commence pourtant bien avec « The Marvel of Chimera », qui donne le ton de cette fusion des deux musiques, avec la particularité de n'être pas trop thrash comme c'est souvent le cas, et de partager les lignes vocales à trois... Et c'est à mon avis le plus gros point faible de ce groupe, pas par ce choix d'une triade mais dans les intonations surtout. La mezzo-soprane Nina Jiers chante terriblement bien, terriblement juste, mais reste terriblement froide, sans émotion, sans vie dans sa voix, un peu comme, et je vais me faire des amis, beaucoup d'opéras classiques où justement le chant puissant et mis en valeur reste très scolaire, si partitionné qu'on compterait presque les mesures dans sa tête. Tarja Turunen, ex-Nightwish, tant décriée, avait pourtant cette chaleur, cette tristesse ou cette joie exacerbée dans le larynx, Manuella Kraller (ex-Xandria), Simone Simmons (Epica) et Floor Jansen (ex-After Forever, Revamp, Nightwish) aussi.

Le baryton Thorsten Schuck possède également un timbre très lisse, sans âme et je trouve, mais ce n'est qu'une question de goût, que sa voix est à longue agaçante, un peu maniérée et non naturelle, comme s'il se forçait à chanter de façon lyrique, de plus les 2 voix, si puissantes et justes soient-elles, ne fonctionnent pas ensemble, l'harmonie ne se ressent pas (à la différence de Tarja et Marco au bon temps de Nightwish par exemple) et on reste un peu sur notre faim à chaque fin de morceau...

Enfin les growls de Mirko Gluschke se taillent une part belle du gâteau, trop belle à mon goût encore une fois, mais c'est parce que j'ai toujours préféré les chants clairs aux hurlements gutturaux... Mais je reconnais volontiers que cela donne un côté lugubre et sombre à la musique à dominante gentillette (« A call to arms », « Greed »)...

Assez de critiques, car mine de rien, cet album est très bien composé et comporte de nombreux bons moments. Certains morceaux nous abondent de choeurs flamboyants comme dans « Remote » et « Song of Revenge », des mélodies excellentes (« Falling under ») où le chant de Nina fait enfin des merveilles, « Error » est monumental, et on aurait aimé entendre plus de cette fougue symphonique dans le reste de l'album, « Equilibria » reprend avec brio et ingéniosité la Sarabande de Haendel, et le brillant « Requiem/Song of Revenge » où le talent et les possibilités du groupe complet sont finalement transcendées.. .

Alors tous les défauts et les manques sont certainement dus au manque d'expérience et au syndrome du premier album, mais je parie qu'on n'a pas fini d'entendre parler de Neopera qui, si tout se passe dans la logique des choses, nous sortira dans quelques années un deuxième album monstrueux et bourré d'émotions, je le sens !








AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE


 
pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


Aller en haut