CHRONIQUES D'ALBUMS




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HUMM
No Empathy Before Doomsday [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 40.21 - Style : Post-black metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://haarbn.com/
Contact groupe : https://www.facebook.com/hummofficial http://hummofficial.bandcamp.com/album/no-empathy-before-doomsday
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 29 septembre 2014 - Chroniqueur : blacklakenidstang
 

En entamant, cette chronique je ne peux m’empêcher de penser que malgré la diversité des groupes que j’écoute, il me semble pourtant bien que je n’écoute aucun groupe italien, à part vaguement Novembre dont seuls certains morceaux ont su plaire à mes oreilles exigeantes. Aujourd’hui ai-je donc l’occasion de découvrir un tantinet plus la petite scène metal de ce pays méridional avec un one-man band qui a pris l’étonnant nom de Humm.

Composé, interprété, enregistré, mixé, produit dans son ensemble par Fabio Gatto, No Empathy Before Doomsday, a vu le jour en ce début d’année 2014 et matérialise la première pièce du projet solitaire du piémontais, dont je ne peux que vanter le talent artistique, d’un point de vue visuel en tout cas (l’artwork étant une œuvre magnifique me faisant penser à Wilder Mann de Charles Fréger, un recueil de portraits photographiques de l’Europe tribale ; cette assimilation étant, par ailleurs, d’autant plus sensée lorsque l’on sait que l’album traite des mythologies et de la religion).
Malheureusement pour moi, l’album n’est pas à la hauteur de ce fantastique visuel qui, par ailleurs, s’éloigne du contenu de l’album, le visuel étant simpliste a contrario du contenu…
Il faut dire que si j’ai l’habitude d’écouter des one-man bands, je tombe cette fois sur un projet que je sens très nouveau et encore chaud… la faute, en grande partie, à une production loin d’être professionnelle, gâchant clairement la découverte de la musique créée par M. Gatto.
Pourtant, parallèlement à ce défaut handicapant, il est clair que cet album est, instrumentalement au moins, très sympathique et encourageant.

Cette agréable sensation n’est pourtant pas la première à se manifester une fois l’album lancé. Imaginez notre mythique FADADES national pour vous faire une idée du début de cet album… Vous savez, cet homme saugrenu à la voix d’extraterrestre dans son clip insolite où l’on peut apercevoir des pyramides ? Soyons clairs, je me dis là que j’ai commis la pire erreur en matière de choix de chroniques depuis que j’écris pour Pavillon 666, mon but n’étant en rien d’ensevelir un groupe sous les critiques négatives.
C’est au bout de cette triste réflexion que le morceau Poseidon a débuté et m’a rappelé la raison pour laquelle j’avais choisi de découvrir Humm. Si j’écoute beaucoup de black, non pas « pur » façon Marduk mais sous bien des formes différentes, il me semble que je suis rarement tombée sur ce que je qualifierais de « black frais ». Véritablement agréable à écouter, un poil dansant, Humm possède en fait un côté décalé qui apporte une nouvelle perspective au black, encore différente du blackened death, du thrash/black ou encore du post-metal.
C’est d’ailleurs justement sous l’étiquette de post-black qu’est officiellement classé Humm et si le morceau suivant, Nephilim, s’en rapproche effectivement plus, ses excentricités m’empêchent de parler clairement de post-black (et encore moins d’atmospheric black).
Kintsugi, l’interlude acoustique, a, elle, la vertu de nous délivrer pendant deux minutes de la voix gutturale râpeuse que je trouve forcée et donc peu naturelle (pourtant bien meilleure que celle de l’intro, je vous rassure). Malheureusement, ce growl est, à mon sens, un point faible de l’album et lui fait nécessairement perdre de sa valeur, sans toutefois, il faut le souligner, le rendre inécoutable.
My Brother’s Light, aux sonorités stoner/doom, ou encore Roots are Piercing the Clouds, rempli d’allégresse pour le genre, sont de nouvelles surprises dans cet album : elles font encore une fois quelque peu oublier que l’opus était censé contenir du post-black metal, sombre et lourd par essence.
Blank Premonition, quant à lui, est un morceau bien plus traditionnel, typé black, qui colle cette fois un peu plus à l’appellation originelle. Pourtant, c’est bien Autumn, le morceau le plus post-black de l’album qui a, finalement, le moins sa place dans l’album…

Cet album, plein de créativité, ne laisse pas de place à l’ennui. Malgré ses défauts, malheureusement assez lourds, qui m’empêchent d’être enchantée, No Empathy Before Doomsday est un premier album original et agréable à écouter. Fabio Gatto a pris des libertés, a apporté des sonorités somme toute assez joyeuses dans un univers obscur et menaçant. Et si le résultat laisse la marque d’un manque d’homogénéité, l’ensemble des morceaux restent de bonne facture.
Il faudra donc attendre de la part de Humm un peu plus de maturité, le temps de se créer petit à petit un chemin musical toujours aussi unique mais avec des contours plus définis afin d’accéder un peu plus à l’univers imaginé par l’italien.








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