CHRONIQUES D'ALBUMS




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UNSEELIE
Urban fantasy [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 54.00 - Style : Metal
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : https://www.facebook.com/Unseelieband http://www.unseelieband.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 14 décembre 2014 - Chroniqueur : sarvgot
 

UNSEELIE est un duo parisien dont le premier album a été rendu possible grâce au financement participatif. Ce mode de financement a permis au groupe de produire son premier album seul, par ses propres moyens techniques et la location d’un studio. Le résultat s’appelle URBAN FANTASY et est disponible depuis le 1er décembre.
Les influences d’UNSEELIE vont piocher dans des styles de Metal assez proches, entre le sympho, le gothique ou des genres plus spécifiques (électro, atmosphérique).
Ces ambiances sont plutôt bien retranscrites dans U.F. et vous permettent d’avoir une idée de ce que nous proposent Anne-Emmanuelle Fournier et Marc Chevallereau, les deux membres restants du groupe.

Enfin, U.F. est un concept album sur l’Homme, son univers urbain (et ses légendes) et leurs interactions. Vous vous douterez bien, grâce au style, et à l’artwork, que leur vision est plutôt sombre, emprunte d’onirisme et de réflexion. On vous laissera seul juge des aspects paroliers et graphiques, mais si vous nous le demandez, nous ne sommes pas fans de l’artwork. En revanche a-t-il le mérite d’être en cohérence avec l’ambiance et la thématique développée dans l’album.?

Chronique :

Ce 1er jet d’UNSEELIE a été plutôt difficile à juger et à noter, pour plusieurs raisons. On ne peut mettre une mauvaise note à un tel album. Prenant en considération qu’il s’agit d’un ‘debut album’, et indulgence oblige, la production est très bonne, malgré que ce genre d’album est plutôt compliqué à mettre en boite car le mixage entre instruments Metal classiques et samples/claviers n’est pas toujours aisé et réussi, beaucoup s’y cassent les dents. Ici, non seulement le son est clair, mais le mixage est, en plus, bien dosé. Et cette instrumentation nous amène sur un autre point fort de l’album : son ambiance cohérente tout du long et sans fausses notes. Une ambiance froide, à tendance cyber plus qu’indus et très électronique. Et par électronique, on entend l’opposé d’un son pur et organique. Tout est une question de goût, mais là encore c’est un choix logique du groupe. Il n’y a qu’à écouter PROMETHEUS PAIN et son intro très indus puis le déroulement très Metal du titre pour s’en convaincre. Un morceau qui sera l’un des plus ‘Métallique’ de l’album.

Mais d’un autre côté, plusieurs points ne nous permettent pas non plus d’encenser cet album. Cette cohérence que l’on cite beaucoup, la froideur cybernétique de l’album nous plonge dans un état trop contemplatif pour apprécier pleinement ces fantaisies urbaines. Non pas que l’on s’endort, mais il manque de passages au tempo plus enlevé, un touche de folie dans certains compositions et qui empêcherait l’ennui qui guette à mi-chemin. Il manque une spontanéité qui fait souvent mouche sur les premiers albums et qu’on ne retrouve pas ici. Dommage. Surtout que certains morceaux sortent malgré tout du lot et démontre un certain potentiel du groupe.

C’est le cas de la ‘masterpiece’ de l’album : BEAUTY IS OUR ONLY SAVIOUR. Une piste progressive dans son déroulement. Elle débute doucement pour finir sur un son plus agressif, à coup de grosses guitares. Une semi-ballade. Et toujours présente, toujours, cette voix qui est la grande force de cet album aux côté des mélodies. Anne-Emmanuelle a su marquer de son empreinte vocale URBAN FANTASY. Tout en retenue (OF WATERS AND DREAM), plus heavy (THE WHITE PASSENGER) ou même en growl (mais heureusement peu présents), la belle impressionne. D’autant plus que les lignes de chant sont agréables, mélodiques et entêtantes. De son côté, Marc a réussi une belle instrumentalisation. La plupart des mélodies instrumentales développées à la guitare, au piano (très présent) ou grâce aux samples sont vraiment accrocheuses. Pour palier à un manque de diversification, notons quelques passages plutôt sympa, entre breaks éléctro (HUNTER’S GAME) ou interludes. C’est parce qu’ils sont peu présents qu’on en ressent encore plus le manque.

Alors, on n’a pas détesté URBAN FANTASY, mais on a pas eu le coup de cœur non plus. L’album se tient dans le haut du panier et démontre de belles qualité instrumentales et surtout vocales. Manque un peu de spontanéité et une touche de folie pour qu’un album comme U.F. décolle vraiment et sache rester dans la tête de l’auditeur. 50 Minutes c’est plutôt long aujourd’hui, et ça mériterait donc plus de variations.








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