CHRONIQUES D'ALBUMS




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DEFACED
Dark Planets [ 2014 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 46.53 - Style : Modern Metal Instrumental
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.sendthewoodmusic.com/
Contact groupe : http://www.defacedband.com/ https://www.facebook.com/defaced.metal/app_178091127385
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 12 mars 2015 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Les lecteurs de Pavillon doivent savoir à quel point j'aime la musique instrumentale (notamment dans la catégorie Post). Je me suis alors décidé à explorer les nouvelles facettes de cette musique en choisissant de chroniquer le groupe de Modern Metal Instrumental Auriolais (Bouches-du-Rhône) DEFACED. Le quartet embarquant deux guitaristes (Julien Meirone et Florent Fournier), un bassiste (Frédéric Pignol) et une batteuse (Fanny Themlin), a sorti son premier album intitulé « Dark Planets » après avoir déjà sorti un premier effort en 2012 (« Assisted Life »). C'est parti pour découvrir tout ça !

C'est parti pour un peu plus de quarante minutes ! On commence donc avec « Edge Of Reality » et tout de suite c'est clair que ça rappelle totalement le Djent notamment avec les constructions des riffs, les breakdowns ainsi que les virages rythmiques opérés. De plus, le groupe incorpore dans ses compositions des éléments électroniques, le raccourci avec le style précédemment cité est donc obligé. Niveau son, DEFACED est de la nouvelle école, c'est à dire que ces jeunes gens adoptent un son artificiel (comprendre ici électronique) contrairement à la vieille école qui elle se sert dans le son vintage, plus chaleureux à mon sens. Mais ces appellations n'engagent que moi !

« Gathering Storm » débute alors. Comme dit précédemment, le son est pour moi dénaturé surtout dans un style tel que l'instrumental car pas assez expressif. En fait, c'est trop « propre » pour moi. Malgré cela, le groupe enchaîne les riffs meurtriers car même si c'est instrumental, ça reste du Modern Metal ! Le solo de cette composition est d'ailleurs exceptionnel, la guitare perce bien dans le mix tout en restant à l'écart du groupe rythmique.

Alors là, breakdown dès le début ! « Obsidia » commence très fort même si il est vrai que le break est un peu trop léger et fait doublon avec le riff que l'on nommera le couplet (difficile de voir quand il n'y a pas de paroles...). Ce morceau développe beaucoup de groove et de puissance et ce plus sur la fin, on en conclut donc que « Obsidia » sert de crescendo avant le titre éponyme.

D'ailleurs, le voici le tire éponyme. Mesdames et messieurs, « Dark Planets » ! Je pense que le morceau décrit effectivement bien l'univers du groupe. Tout y est, que ce soit l'introduction électronique, les nappes de synthé par ci par là, les soli totalement incontrôlables, les rythmes lourds mais allégés tout de même par la basse. Par contre, sept minutes c'est clairement de trop. Encore la faute à la modernisation du matos, après quatre minutes je ne suis plus réellement, on est inondé par beaucoup trop de mélodies...

« Dysnomia » ne ressemble pas réellement à ce que l'on a écouté jusque-là. Je dirai que c'est une musique que l'on pourrait étiqueter comme étant du « Modern Pantera », du Groove Metal actualisé en somme. Et bien, ça passe étonnement bien ! La ligne de basse du début nous fait bien rentrer dans la danse et on a bien envie d'y rester. En effet, la musique n'est pas lassante du tout et on la trouverai même un peu trop courte vis à vis de la longueur des musiques que le groupe nous a proposé depuis lors.

Transition, changement de musique avec maintenant « Otherside ». Là encore, je trouve que le groupe a « changé », il y a nettement plus de violence et ce dès le début. On trouve ici du tremolo picking, de la double pédale à la pelle et du « presque » blast beat tout ceci dans un univers encore groovy. Le guitariste soliste s'en donne à cœur joie donnant à chaque partie sa petite mélodie, son petit solo qui va bien. Enfin, la fin se trouverait plus dans le registre du Black Metal mais encore une fois modernisé.

Mes dires se confirment encore une fois, un nouveau visage du groupe est en train de naître ! Plus question de violence ici, non c'est beaucoup plus fort que ça. Le disque est en fait une augmentation progressive de bestialité, une prise de testostérones de la piqûre (le début) aux effets (la fin). Le morceau qui me met dans cet état s'appelle « Rekall » et je pense sincèrement que la palme du meilleur morceau de l'album va lui être attribuée...

A moins qu'une déferlante d'énergie ne s’abatte sur cette fin d'album comme je l'avais prédit ? « Meteor Blast » est, certes, puissante mais se place plus dans le Modern Metal classique que dans la destruction massive et paraît un peu superflue à côté de ces molosses …

Enfin, la dernière musique intitulée « Infinite Break » ne ressemble à aucune autre musique. Une intro longue à la guitare clean, à la basse, au synthé, tout ceci complété par des cliquetis de cymbales puis des riffs se rapprochant du Death... Ça déstabilise ! Bon, alors oui il y a de l'innovation, oui ça ressemble plus à l'instrumental « que j'aime » mais quelque chose me rebute. Certains diront que je ne suis jamais heureux (c'est probablement vrai) mais il n'y a pas le « feeling », ce sentiment de ne faire qu'un avec la musique. Peut- être à cause encore une fois de la modernité du son, ou bien des effets de modulation utilisés...

Moi qui au début était septique au sujet de ce Modern Metal Instrumental, j'en ressors un minimum changé. C'est vrai, je me suis clairement prit une claque mais pas une assez grande. Certes il y a de la technique, des mélodies totalement planantes, mais le feeling comme j'aime l'appeler n'y est pas tout le temps. Et c'est ce que je cherche dans les styles instrumentaux. Je ne dis pas que la musique est dénuée de tout sens non plus, mais il faudra creuser plus au prochain opus car je reste sur ma faim !








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