CHRONIQUES D'ALBUMS




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AEQUINOCTIUM SANGUINIS
L'arbre aux esprits [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 57.35 - Style : Black Pagan Symphonique
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : https://www.facebook.com/pages/aequinoctium-sanguinis/178046338976577 http://aequinoctiumsanguinis.bandcamp.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 17 mars 2015 - Chroniqueur :
 

On peut dire que la scène metal bordelaise se porte bien avec entre autres des groupes comme Otargos, Gorod ou Year Of No Light, qui ont su démontrer que les girondins n’étaient pas bons que pour produire du vin, mais pouvaient aussi produire d’excellents albums de tous les styles de metal possible. C’est donc de Bordeaux ou, pour le groupe présent, de Burdigala que provient Aequinoctium Sanguinis, composé de cinq membres : Andrasta (Chant /clavier), Ogmios (Chant/Guitare), Ibar (Basse), Obscurisis (Batterie) et Ulfhednar (Chant/Guitare) et qui vient de sortir leur tout premier album intitulé «L’Arbre aux Esprits », un an à peine après leur premier Ep. « Les Runes de Sang » dont on retrouve 3 morceaux repris pour l’album.

Si le groupe est relativement jeune, puisque formé en 2011, ce n’est pas pour autant que les membres du combo n’aient pas déjà su créé tout un univers peuplé d’êtres surnaturels et de magie, puisqu'ils invitent l’auditeur à faire un voyage mystique en terre celte et raviver la flamme des croyances païennes, grâce à leurs connaissances en matière de druidisme et leur passion pour les civilisations celtes antiques, univers illustré par l’artwork très sylvestre de Branwen’s. Le nom Aequinoctium Sanguinis, équinoxe sanguine ou équinoxe de sang symbolise d’ailleurs très bien ce rapport aux croyances antiques. Les sources écrites concernant les Celtes étant assez limitées, en particulier sur la religion, les druides n’ayant laissé aucun texte, les quelques informations sont soit d’origine latine à partir de la guerre des gaules ou chrétienne après la conversion des derniers territoires celtes, pays de galles et Irlande. Je ne sais pas si cela à sa place dans une chronique musicale, mais on pourrait d’ailleurs s’interroger sur la pertinence d’un nom de groupe en latin, puisqu’il s’agit finalement de la langue des « ennemis », à l’origine de la disparition de la culture Celte.

L’univers musical proposé par Aequinoctium Sanguinis se rapproche du Pagan black de Moonsorrow et consorts, la voix écorchée d’Ogmios rappelant d’ailleurs celle de Ville Sorvali. Vous me direz, encore un autre groupe de Pagan black mais Aequinoctium Sanguinis se démarque sur quelques points que l’on pourrait dire être de véritable prise de risque puisque le groupe choisit, déjà d’une, de faire quelques chansons en français, ce qui peut être un peu surprenant au début mais cela fonctionne plutôt bien au bout de quelques écoutes. Et deuxièmement de faire appel à une chanteuse lyrique à la voix douce et qui rappelle celle de Sarah Jezebel Deva pour contrebalancer l’agressivité du chant black. Cette voix donnant à l’œuvre une dimension très gothique, impression renforcée par l’usage de clavier, habilement mêlé aux parties metal et qui ont fait la gloire du style "la belle et la bête", très en vogue à la fin des années 90 et popularisé par des groupes comme Tristania ou Theatre of tragedy.

Après l’écoute des quelques titres du premier Ep.disponibles sur le net, la compression des morceaux n’aidant sûrement pas, on peut noter une belle progression au niveau de la production réalisée par le groupe, en particulier Ulfhednar (nom inspiré par la mythologie nordique) qui s’est occupé des enregistrements. Si les batteries ont été enregistrées au studio Echoes, le son de l’album paraît beaucoup plus rond et net, le mixage effectué au studio Walnut Groove d’Amiens n’étant pas pour rien dans le rendu très professionnel de « L’Arbre aux Esprits ».

Des références au monde celte, il y en a beaucoup tout au long de l’album, A. S. n’hésitant pas à mélanger les influences culturelles de chaque membre pour créer un univers bien à eux, on peut aussi bien trouver un hommage à Epona, déesse gauloise, qu’à l’île de Tir na Nog de la mythologie Irlandaise dans « Epona’wrath », il y a même la relecture du mythe Arthurien dans l’épique « légende de bloodmoon ». Il n’y a pas de frontière dans l’écriture d’Aequinoctium sanguinis entre les différentes cultures, même s’il y a toujours à cœur de rendre hommage à la nature et aux forces qui l’anime.

L’album comprend globalement d’excellents morceaux de l’incantatoire « rite », semblable à une prière aux dieux païens, à la véritable cavalcade de « le retour des guerriers », les différentes rythmiques et harmonies font que l’on ne s’ennuie vraiment pas pendant l’écoute de « L’Arbre aux Esprits », on pourrait juste regretter que de la musique celte, il n’y ait pas une ambiance plus "folk traditionnel". Peut-être que cela arrivera dans les futurs albums, par Belenos!

Tracklist:
1. Rite
2. The Revenge of Pagan Priestess
3. Stone Warriors
4. Masters of Red Sunset
5. Epona’s Wrath
6. Rebirth of Pagan Time
7. Le Chaudron de Daghdha
8. Les Runes de Sang
9. La Légende de Bloodmoon
10. Coming from the Stars
11. Forgotten Gods
12. Le Retour des Guerriers








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