CHRONIQUES D'ALBUMS




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SHINING
IX – Everyone, Everything, Everywhere, Ends [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 39.36 - Style : Depressive black metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.season-of-mist.com/home
Contact groupe : http://www.shiningasylum.com/ https://soundcloud.com/shining-official
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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Chronique : 28 avril 2015 - Chroniqueur : blacklakenidstang
 

Créé en 1996, le groupe suédois SHINING nous livre cette année son neuvième album, intitulé IX – Everyone, Everything, Everywhere, Ends. Or, une discographie qui s’allonge n’est pas toujours gage de qualité…

Pourtant, Niklas Kvaforth est un génie de la composition. Auteur d’un dépressif black metal aux accents progressifs, arrogant et fou, le suédois est devenu une figure emblématique du black metal, tant pour son attitude provocante que pour sa musique.

En neuf albums, Shining a su tant combler que décevoir… En effet, si la musique de Shining est toujours sombre, mélancolique et torturée, chaque album apporte ses petites variations mais en aucun cas une révolution.

IX – Everyone, Everything, Everywhere, Ends ne déroge pas à la règle : des variations sont palpables mais il n’y a pas de révolution. Ainsi, le nouvel opus se démarque plus ou moins par son calme mais il ne faut pas pour autant s’attendre à un album des plus pacifiques. En effet, l’essence de Shining reste présente : de l’oppression et du désespoir.

Pourtant, il semble que, cette fois, la tristesse de cet album ne se manifeste pas tant que ça dans l’agressivité. Ainsi, si "Vilja & Dröm" est probablement le morceau le plus malveillant, il n’est en aucun dérangeant (quoique cet impact puisse varier selon les auditeurs…).
Toujours aussi mélodique et travaillé, le neuvième album de Shining formule donc une sorte de désespoir apaisant… sombre et beau, il ne quitte sa torpeur que pour laisser Raikku blaster et Niklas Kvaforth pousser ses cris stridents si atypiques.
"Framtidsutsikter" est peut-être le morceau le plus révélateur de l’album : commençant telle une douce ballade emmenée par les gémissements de Kvaforth, il transpire l’accablement, l’anéantissement, le découragement. Selon le leader du groupe, il s’agit même du morceau le plus sombre de toute leur discographie.

Il faut également retenir dans cet album le superbe solo typé Opeth dans "Människotankens Vägglösa Rum" et le riff entêtant de ce morceau ; l’utilisation d’un banjo dans "Inga Broar Kvar Att Bränna" (ce qui ne peut que faire penser au talentueux Taake) ou encore l’introduction de l’album, "Den Påtvingade Tvåsamheten", très réussie et qui représente, je crois, une première pour Shining.

Finalement, si cet album m’a d’abord déçue, une écoute attentive m’a toutefois fait quelque peu changer d’avis. Si cet album est bien distinct de mon préféré (V – Halmstad), IX – Everyone, Everything, Everywhere, Ends reste un album très bien composé et captivant. Plus calme, il démontre que Niklas Kvaforth semble vouloir intégrer toujours un peu plus de progressivité, voire d’éléments jazz dans sa musique, ce qui n’est pas un mal…








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