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WHITESNAKE
The purple album [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 66.01 - Style : Hard Rock
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.frontiers.it/
Contact groupe : http://www.whitesnake.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 13 juin 2015 - Chroniqueur : Fred.Photography
 

Line-up :
David Coverdale: chant
Joel Hoekstra: guitare
Reb Beach: guitare
Michael Devin: basse
Tommy Aldridge: batterie


Quatre ans après leur dernier album, Forevermore, et quelques lives, c’est avec un projet particulier que Whitesnake sort la tête de son nid, puisque cette fois il ne s’agit pas vraiment de matériel original mais le vénérable leader du groupe, David Coverdale, a eu l’idée de faire le point et de revenir sur ses débuts de carrière en rendant hommage au groupe qui, alors qu’il était un parfait inconnu, lui a permis de fouler les plus grandes scènes et apporter un début de célébrité, le grand groupe britannique Deep Purple. C’est à la suite du départ de Ian Gillan en 1973 que le jeune David a été pris en tant que chanteur du groupe alors en pleine ascension, avec la lourde tâche de le remplacer et ceux durant 3 ans, période du groupe dite de Mark III et IV et pendant laquelle 3 albums ont été produit : Burn, Stormbringer et Come taste The Band. Période qui sera ensuite suivie de la séparation du groupe de 1976 à 1984 et à partir de laquelle David commencera sa carrière solo, puis celle de Whitesnake.

C’est en 2012 qu’une proposition est faite par l’ex-claviériste historique des pourpres et aussi ancien collaborateur de Whitesnake, Jon Lord, de faire une réunion des anciens membres du groupe. Ce dernier ayant été vaincu par le cancer du pancréas qui le rongeait, cette réunion n’aura donc jamais lieu; mais aura fait germer l’idée de ce purple album dans l’esprit de David Coverdale. Le projet c’est un cours moment transformé en tentative de faire un album duo, comme cela avait déjà été fait avec Coverdale/Page, avec un autre ancien membre des purples, le guitariste Ritchie Blackmore mais s’il y a eu quelques contacts en ce sens, le projet est très vite tombé à l’eau.

C’est donc sous la bannière Whitesnake que ce retour aux sources a pu enfin se concrétiser en 2014. On en entend déjà crier au scandale et qu’il devrait être interdit de toucher au répertoire mythique de deep purple, que c’est un peu projet un peu trop facile et Whitesnake avait eu largement le temps depuis Forevermore de travailler sur un véritable nouvel album, critiques pas toujours dénuées de fondement et ce Purple Album recèle de bonne surprise et des réinterprétations innovantes et intéressantes. Apprécier à sa juste valeur cet hommage tient surtout du rapport que l’on peut avoir avec les versions originales et à Deep purple. Les puristes et les fans de la première heure ne verront certainement pas l’intérêt d’un telle démarche mais cela permettra en tout cas aux autres de découvrir ou redécouvrir des morceaux qui ne sont pas forcément connu de tous et pas ceux qui sont les plus mis en avant par le Purple actuel. Il faut dire que n’étant pas de cette génération, je ne suis pas choqué par ces reprises. Il en aurait été différent si, par exemple, max cavalera faisant le même type d’album en reprenant Sepultura avec Soulfly, même si on peut apprécier les reprises lives de « Roots » ou « Chaos Ad », j’aurai trouvé ça très naze.

Pour ce qui est des compositions du Purple album, elles sont toutes excellentes puisqu’il s’agit d’un véritable best of des 3 albums où David a été chanteur, certains de ces titres dont Burn, stormbringer ou Soldier of fortune se retrouve régulièrement sur les différentes compilations du groupe anglais. Whitesnake a su relever la principale difficulté de refaire sans plagier, particulièrement en excluant la majorité des claviers dirigés de main de maître par le grand Jon Lord et de recentrer le chant sur la seule voix, qui s’il n’a plus les cordes vocales de ses 20 ans mais a encore de beaux restes, de David coverdale, alors que les versions originales étaient pour certaines, comme « Holyman » ou « The gypsy » chantées initialement par Glenn hugues, Coverdale ayant choisi de ne pas faire appel à lui pour garder l’essence de Whitesnake. A part quelques libertés comme des versions plus acoustiques telle sails away ou quelques passages allongés sur burn entre autres, les whitesnake cherchent à coller au maximum aux versions originales, il n’y a aucune intention de déstructurer ou de s’éloigner magistralement toujours dans l’esprit de rendre hommage à cette période de Deep Purple. Peu de fausses notes, on peut difficilement dire qu’il y a de véritables reprises ratées sur ce purple album.

C’est non seulement la mort de Jon lord mais aussi le décès d’un membre de sa famille à l’origine de ces premiers émois musicaux qui a poussé David coverdale à revenir sur ses efforts de jeunesse, peut-être aussi que lui-même se sent plus proche de la fin que du début. Il aurait d’ailleurs avoué en interview qu’il ne savait pas s’il se sentirait capable de sortir un véritable nouvel album complet, aveux de faiblesse ? Mais on sait de quoi sont généralement capable les papys du rock et qu’ils ont toujours un peu de mal à raccrocher les guitares.

Un album à se mettre sous l’oreille pour se remémorer les heures de gloire du hard rock et parfaire sa culture musicale. Les mécontents pourront toujours acheter ou racheter les originaux de Deep Purple s’ils en ont envie.


Tracklist:
01. Burn
02. You Fool No One (interpolating Itchy Fingers)
03. Love Child
04. Sail Away
05. The Gypsy
06. Lady Double Dealer
07. Mistreated
08. Holy Man
09. Might Just Take Your Life
10. You Keep On Moving
11. Soldier Of Fortune
12. Lay Down Stay Down
13. Stormbringer








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