CHRONIQUES D'ALBUMS




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THE MORGANATICS
We come from the stars [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 63.27 - Style : Rock/metal éclectique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.dooweet.org
Contact groupe : http://www.themorganatics.com
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 09 juillet 2015 - Chroniqueur : Ivan.Jack
 

Quelle claque, mes amis ! Si je m’attendais à avoir des frissons et à rester autant captivé par cette musique, je n’aurais pas cru que ce groupe me retournerait à ce point.. J’avais entendu parler de leur premier album qui avait fait son petit effet dans les sphères musicales initiées, ce « We come from the stars » confirme tout le bien qu’on pensait d’eux et passe même le cap du groupe incontournable de cette année 2015, si riche musicalement, si passionnant à écouter…

Ce qui fait un des attraits de ce groupe est indéniablement ce son moderne et dynamique qu’ils emploient pour servir leurs chansons, toutes différentes les unes des autres malgré une concision parfaite et une atmosphère particulière et unique tout au long de cette heure de musique… Leurs atouts sont nombreux, outre leurs influences éclectiques, on remarque d’entrée la voix médium aigue de Seb, un peu à la Maroon 5 en plus rock, ou carrément identique à celle du chanteur de Fair To Midland, groupe texan excellentissime de metal prog, mais je pense que cela reste une coïncidence… N’empêche, la comparaison reste troublante…

Je parlais de multiples influences car on pense tour à tour à la furie dansante d’un Skip The Use ou d’un Shaka Ponk sur « I’m a mess but I ‘m free » et « We come from the stars », à Alan Parson’s Projet et ce côté planant et spatial des 80’s naissantes sur « Cycy Stardust », rehaussé d’un chorus de violon enchanteur, « Fucked up serendipity » ressemble à s’y méprendre au son des derniers Linkin Park, jusqu’à l’utilisation du même effet sur la voix, impressionnant..

« My uncomforter » nous plonge dans un côté metal furieux, certes beaucoup moins présent que sur le premier album, tout en restant mélodique et entraînant, un petit côté Maroon 5 encore une fois dans la façon de placer la voix sur la musique.

Peu de temps morts sur cet album, l’impression que ces jeunes loups fougueux ont envie de dire beaucoup de choses avec leur musique . « Interstellar » nous fait un tant soit peu léviter (hommage au film récent du même nom ?), et le passage piano au milieu de « We come from the stars » est salvateur…
Et au moment où nous pourrions nous lasser de ce flot de musique incessant et de ce chanteur excellent mais un peu robotique (peut-être à cause de plusieurs effets sur la voix et une monotonie qui s’installe au fil des chansons) et il faut bien le dire omniprésent (« I just want something to happen tonight » est très amateur et gentillet par rapport au niveau très haut de l’ensemble, la fin est carrément ratée avec cette tentative de couper le chant électroniquement, beurk..), le chef d’œuvre apparaît sans crier gare, « As blackbirds say », un monstre d’émotion débarque dans nos têtes, et on ne peut que rester pantois et apprécier ces douze minutes de frissons, emmenées par les claviers poignants et la voix de Chris, vraiment pas assez exploitée dans l’album, qui mériterait vraiment d’être mise en valeur, le problème étant que Seb et elle ont carrément le même timbre et qu’il est parfois impossible de les différencier…

Comme pour conforter notre torpeur devant tant de beauté, quelques loops electro très légers et bienvenus viennent habiller les accords semblant se perdre dans l’éther, mais pour resurgir impitoyablement en une évolution sonore et une énergie flamboyante jusqu’à la fin de ce coup de génie, accompagné d’un ostinato obsédant de moog, renforçant le côté très intérieur et très noir du propos. En effet, les paroles parfois crues parlent de l’absence d’une femme aimée et partie trop tôt (la sœur d’un des membres ?), on comprend mieux pourquoi les émotions ressenties se repoussent parfois, paradoxe entre la beauté musicale et les ténèbres des sentiments provoqués..

Après ce moment de joie et de chagrin confus, « Blue Diamond » nous refait bouger du capuchon avec un engouement certain, comme un Linkin Park qui serait tombé dans une marmite disco-pop, pour terminer en apothéose avec une belle power-ballad, « What remains » où la voix de la brunette Chris fait encore des merveilles en duo avec Seb, ce morceau est d’une douceur implacable et d’une noirceur extrême, doté d’une fin magique instrumentale ou le violon mélancolique vient étayer les chagrins de l’âme, tout le paradoxe génial de ce groupe, comme deux têtes d’un même corps décharné mais plus qu’en vie…
Tout cela est soutenu par une production très bonne et très claire, ce qui exalte encore plus les sens, déjà en perpétuel éveil…

Promu par Dooweet, le label français qui monte qui monte et récemment distribué par Quadrifonic, (avec entre autres Franck Carducci, Nemo, Lazuli, Foreign rock opera…), j’espère sincèrement que leur carrière va décoller car ils le méritent, une sincérité et une belle âme artistique se dégagent de ce groupe et ce serait un réel gâchis si trop peu de gens restaient à connaître The Morganatics… Alors mélomanes français et d’ailleurs, vous savez ce qu’il reste à faire pour les soutenir, achetez leur album, aller les voir en live et surtout faites passer le message qu’un grand groupe français bientôt incontournable de la scène actuelle est en train de jaillir…








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