CHRONIQUES D'ALBUMS




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THE MURDER OF MY SWEET
Beth out of hell [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 71.00 - Style : Rock pop théâtral
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.frontiers.it/
Contact groupe : http://themurderofmysweet.com/ https://www.facebook.com/tmomsband
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 septembre 2015 - Chroniqueur : sarvgot
 

MURDER OF MY SWEET, voilà un groupe que l'on suit depuis ses débuts, en 2010. Des débuts que l'on avait plutôt apprécié (DIVANITY, 2010 noté 7,5/10) et confirmé 2 ans plus tard par un BYE BYE LULLABY du même acabit, encourageant bien qu'imparfait. On attendait donc ce troisième effort au tournant, savoir comment le groupe allait gérer le cap du troisième album, généralement déterminant dans la carrière d'un artiste. L'artwork, banal, et le nom de l'album, jeu de mot trop facile, appuyé sur le BAT OUT OF HELL de MEAT LOAF, ne présagent rien de bon. BETH OUT OF HELL ne fera pas décoller la carrière du combo suédois, il contient la plupart des tares des groupes métal symphonique à chanteuse. Pour une fois qu'un groupe nous livrait un album plutôt long (plus d' 1h10 pour 13 morceaux) on doit se farcir une musique conventionnelle construite par des compositions qui se ressemblent toutes, dont certaines approchent ou dépassent les 10 minutes. A la guerre comme à la guerre : on prend son courage à deux mains et, en bon petit soldat, on part en éclaireur afin de vous donner les raisons de ne pas prêter attention à cet album.

Tout d'abord, question production, le groupe est clairement victime de cette Loudness War, ce procédé visant à augmenter artificiellement le son général de l'album, au détriment des la dynamique sonore. Concrètement, le son est affligeant de platitude. Les guitares et la batterie sont noyées dans une soupe rock de laquelle on ne distingue quasiment pas les instruments. Les arrangements sont quasi imperceptibles, hormis en ce qui concerne les voix. Car la chanteuse, évidemment, reste la star de l'album. Mais qu'elle susurre ou crie, son niveau sonore est toujours le même. Aucune dynamique on vous dit ...

Et puis musicalement, difficile d'écouter l'album d'une seule traite... Commençons par les 2 pavés de l'album. REQUIEM FOR A GHOST, un titre un peu pompeux qui laisserait présager d'un titre à la NIGHTWISH. Le titre se contente de quelques sonorités fantomatiques en intro, et d'un chant masculin en forme de ballade, avant de sonner comme un simple titre, comparable aux 13 autres de l'album. Typiquement le genre de titre auquel l'utilisation de clavier nuit : le groupe n'a pas pris la peine de recréer des sonorités orchestrales pour les arrangements, ce qui pénalise énormément ce morceau, et l'album en général. L'ambiance aurait gagné en crédibilité et l'album en variété, en profondeur et dynamisme aussi. Le constat est le même pour MEANS TO AN END (11 minutes quand même). Le peu de passages au piano de ce morceau se trouve gâché par le mixage qui privilégie des nappes de claviers qui noient totalement les lignes de guitares, qui sont pourtant plus épiques que sur le reste de l'album. Un sursaut inutile, et une chanson qui cristallise parfaitement le point noir du groupe : le gâchis de certains passages et de ce qui pourrait devenir des titres beaucoup plus aboutis, à défaut d'être originaux.

De ce BETH OUT OF HELL, nous ne retiendrons aucun morceau. Pas un ne sort réellement du lot. Bon, histoire de noter quelques bons points, THE AWAKENING ne débutait pas trop mal, grâce à des cuivres (au son trop aseptisé et électronique malheureusement) qui dynamisaient et intensifiaient la montée progressive du titre ... peut-être le meilleur de cet album finalement. La lassitude arrive rapidement alors que le groupe se donne les moyens de créer une ambiance cohérente tout le long de l'album, inspirée du cinéma et rendant leur musique théâtrale. C'est une des caractéristiques du groupe depuis leur premier album. Mais les moyens utilisés sont redondants : samples de voix en début de morceaux, quelques bruitages (de la pluie souvent : TIDE AFTER TIDE, POETS BY DEFAULT) et ... c'est à peu près tout.

Un mauvais cru pour la troupe d'ANGELICA. Un album mauvais dans le fond et dans la forme. La production est vraiment mauvaise et les idées de théâtralisation d'intégration orchestrale sont gâchées par les choix des sonorités trop électroniques et pas assez organiques. Passant outre ce défaut, l'album aurait tout juste été moyen. Cela signifie que le groupe devra intégralement revoir sa copie pour la suite, et devra faire des choix plus cohérents et judicieux.








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