Chris Holmes a contribué aux heures de gloire de W.A.S.P. dans les années 80's puis de 1996 jusqu'au début du siècle. Depuis 2012, le guitariste a entamé une carrière solo et a édité la même année un premier album "Nothing to Lose" et renouvelé l'expérience en 2015 avec "Shitting Bricks".

Le musicien ayant oeuvré dans un milieu hard rock / glam tout au long de son parcours musical, il est donc évident de le retrouver dans cet univers. La majorité des plages de cette galette est le reflet d'un plaisir individuel sans compromis, sans barrières dans une tendance rock / punk rock. Les quelques rares moments en marge passe l'acoustique "Nevermind", les acoustiques slides de "Born Work Die" et l'électro / acoustique "Long Gone". Les autres titres sont dans la lignée des productions de Chris Holmes toutes formations confondues flirtant par instant vers Duff Mc Kagan pour son coté punk, voire vers "Animal" de W.A.S.P. avec "Let It Roar". Le programme et l'idée sont alléchants mais les morceaux trainent en longueur et deviennent répétitifs, la voix de Chris Holmes n'est pas toujours parfaite, un véritable chanteur permettrait plus de modulations et surtout de justesse. Tous ces éléments font de "Shitting Bricks" un ouvrage moins excitant et captivant que l'on aimerait découvrir.

Inutile de la nier et aux risques de mécontenter certains fans, ce second opus gagnerait en efficacité si les éléments précités venaient à être corrigés. Bien que toutes les qualités du guitariste soient présentes, riffs et soli attrayants, "Shitting Bricks" est destinés exclusivement aux fans de Chris Holmes. Pour les autres, l'opus restera un recueil de compositions de plus...