CHRONIQUES D'ALBUMS




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PANDEMIA
At The Gates Of Nihilism [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 43.02 - Style : Death Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.mightymusic.dk
Contact groupe : https://www.facebook.com/pandemia--333136402563/ https://myspace.com/pandemia
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 20 octobre 2015 - Chroniqueur : NegativeHate
 

On pourrait définir PANDEMIA comme un groupe pour les manuels d'histoire, un groupe ayant une bonne longévité et une assez bonne expérience dans les tournées. Ainsi, vingt ans après avoir sorti leur toute première démo, les Tchèques reviennent avec « At The Gates Of Nihilism », sixième full length paru en début d'année. Leur album-anniversaire est il une réussite ou est-ce une fête gâchée ? « Happy birthday to you.. »

La fête commence avec « First Blood ». Ce « premier sang » est en fait une introduction, un duo entre un clavier et la caisse claire de la batterie. En s'imaginant cette fête, cette intro deviendrait presque comique de par l'interprétation qu'en fait notre cerveau. Un long couloir menant au show du groupe ? Une ambiance glauque avec des clowns méchants et pervers ? Ou tout simplement une sorte de rassemblement surprise un peu raté ?... A vous de voir. Outre ces images, nous ne retiendrons que trop peu de choses de ce morceau beaucoup trop court pour pouvoir se plonger pleinement dans la musique...

Mais oublions tout cela. Tout commence réellement avec « Rotting In Mold ». Aucun doute, c'est bien du Death : tremolo picking à tout va, double pédale omniprésente, et tout ce petit monde qui va à 200 à l'heure... Répétitif ? Eh bien non ! Le groupe nous démontre que l'on peut rester sur une ambiance bien particulière et aussi bien ne pas tomber dans le rébarbatif grâce à des riffs polis et travaillés.
« Nihilistic Age » prend la même direction et me conforte dans mon idée. Tout les clichés du Death y sont présents mais grâce à divers arrangements nous ne perdons aucunement le fil de l'écoute. Bon c'est sûr qu'en continuant comme ça je ne vais pas avoir grand chose à écrire vu que c'est du réchauffé.. Mais réchauffé comme il le faut, s'il vous plaît !

L'innovation montre le bout de son nez avec « Godless Bitch ». Plus sage, le morceau se montre aussi plus sombre que ses prédécesseurs grâce à une rythmique plus directe et sans fioriture. Un petit solo retentit au loin, écrasé par la distorsion et la lourdeur de la section s'occupant du rythme mais rien de bien extravagant en fin de compte.
Je commence à me perdre dans l'écoute à partir de « Cult Of God ». Aussi cliché qu'il est sans saveur, je ne vois rien d'autre qu'une tentative ratée de faire du Death pour.. faire du Death. La double grosse caisse couvre totalement les arpèges des guitares, et les blast beats eux couvrent les tremolo.. Dommage sachant que 90% de la musique est composée à partir de ces deux techniques..
Attention, grosse claque avec « Warmonger » ! Un tapping nous accueille tout d'abord gentiment, avant de nous laisser nous faire méchamment amocher avec un growl surgissant de la bouche du chanteur. Batterie et guitares s'entendent enfin à merveille et on peut maintenant apprécier la puissance musicale du groupe comme il se doit. La dissonance du solo ne fera qu'apporter du tranchant à l'ensemble nous permettant de bien discerner les diverses parties et ambiances du titre. « Warmonger » se finit avec une rythmique que l'on pourrait presque qualifier de breakdown grâce à sa lourdeur et son rythme à en faire chevaucher les plaques sismiques...

Avec « Under Barbed Wire » et « Killed », on retombe dans le cliché. Je n'arrive pas à accrocher à ces titres pour les mêmes raisons que je n'ai pas accroché à « Cult Of God ». Ce n'est pas le fait que le titre fait cliché qui me dérange vu que le groupe nous a montré que l'on peut se conforter dedans et tout aussi bien innover, créer. A vrai dire, c'est le fait qu'on ne cherche pas réellement à chercher autre chose. On prend les mêmes et on recommence quoi, « bis repetita placent » comme disait l'autre.
Ce n'est qu'avec « Zyclon B », après avoir écouté tant bien que mal « Harlots Of War »,que j'ai réussi à me replonger dedans ce titre réunissant tout les codes de l'originalité cette fois ci. Enfin, à mon sens. La transition située au centre du morceau est réellement magique par rapport à l'écoute que l'on a eu jusque maintenant. Imaginez donc : piano, guitare, basse et batterie quelques fois jouant à l'unissons une sorte de mélodie apparaissant comme rédemptrice... Le titre en devient encore meilleur après ce répit !

« Broken Soul Of The Dying Soldier » est de loin le morceau le plus calme de l'album. Une intro aux sonorités exotiques, me rappelant d'ailleurs les intros de SCARAB, nous titille les tympans... Mais cela ne s'arrête pas là ! Le groupe allie enfin douceur et violence , et ce comme il se doit, laissant le soliste s'exprimer, la rythmique étant plus en retrait (mais sachant quand il faut se faire entendre!). Aucun chant, juste une relation privilégiée entre la musique pure et l'auditeur. Le meilleur morceau de l'album sans aucun doute.
Un peu de chauvinisme, ça vous tente ? Le dernier titre est un hommage au groupe français LOUDBLAST. En effet, PANDEMIA reprend « After Thy Thought » de nos Lillois à leur sauce. Allez, laissez vous tenter et partez découvrir leur vision de la France !

Une fête avortée, voilà ce à quoi je pense après l'écoute de cet opus. Ne manquant aucunement d'imagination, le groupe ne montre pas totalement ce qu'il est capable de faire et nous laisse sur notre fin avec un album cliché. Certes, au début, on ne tient pas réellement rigueur de cette non-innovation, mais avec le temps et les écoutes tout se ressemble et ne nous comble pas totalement. Un album au goût d'inachevé en somme, PANDEMIA nous montrant ce qu'il sait faire mais pas trop non plus..








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