CHRONIQUES D'ALBUMS




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EPSILON
Zu Richten [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 45.54 - Style : Death Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.mightymusic.dk
Contact groupe : https://www.facebook.com/epsilonthrash/timeline https://www.facebook.com/epsilonthrash/app_178091127385
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 24 octobre 2015 - Chroniqueur : NegativeHate
 

Aujourd'hui, direction un pays qui se retrouve très peu représenté au niveau de la musique, j'ai nommé l'Autriche. Mis à part les relents de l'Eurovision et Conchita Wurst, peu de groupes ont su arriver à mes oreilles (mis à part les mastodontes BELPHEGOR, ABIGOR et co.), et encore moins des groupes évoluant dans le Death Metal. C'est donc avec EPSILON que je vais m'empresser de corriger mon ignorance ! Ce groupe venant de Sankt Pölten, ville de 50 000 âmes du Nord Est de l'Autriche, sort son second album intitulé « Zu Richten », un album dont les paroles sont écrites en Anglais et... en Allemand. Original dans un monde où langue chantée et musique découle souvent uniquement sur de l'anglais..

L'album s'ouvre directement, sans aucune introduction, sur « Explicit Enough ? ». Alors oui, c'est assez explicite comme début, pas de chichis, pas de blablas, rien, on entre dans le vif du sujet directement. Le groupe développe un Death Metal Moderne à tendance mélodique grâce à notamment, sur ce titre, un refrain assez prenant sublimé par une guitare solo invoquant des envolées dans les aiguës. Mais pour entrapercevoir ces envolées, il faut se lever tôt. A vrai dire, la production est très juste. La distinction des instruments n'est pas aisée, au contraire, on devine à peine qui est qui dans cette sorte de bouillie sonore... La batterie est étouffée par la distorsion extrême des guitares et de la voix. Et la basse.. Et bien, elle est inexistante...
Cela se confirme et s'empire sur « Witness My Transformation Evisceration »... Le titre est doté d'une puissance certaine qui est totalement écrasée par le mix désastreux. En plus de ce problème, le chant est très limite et ressemble plus à un cri de Black Metal scandinave, le type de chant glauque en quelque sorte. Encore une fois dommage car seule l'outro est distinguable. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est extrêmement réussie... et ce, sans distorsion horripilante !

« I Shall Feast On The Flesh Of My Enemies » ressemble plus à un morceau hardcore avec ses riffs saccadés et rapides. Mais encore une fois, vu la qualité de l'ensemble, difficile de se faire une réelle opinion. On flirte aussi avec le Black Metal quelque fois, grâce des tremolos et au chant aiguë et surtout grâce au son...
Premier titre chanté en Allemand, « Ein Zarter Hauch Von Menschlichkeit » va-t-il renversé la donne ? Eh bien à vrai dire, oui. Le titre ne ressemble pas réellement a du Death mais plus à du .. Heavy burné flirtant avec du Hardcore... Avec des breakdowns.. Avec des soli... Le genre de titre qui donne mal au crâne rien qu'en essayant de décortiquer les influences... Bon, le chant allemand donne un peu plus de fouet grâce aux « R » roulés typiquement Autrichiens. Sinon rien de plus.

« Torn Apart By The Righteous Animals Of This World » ressemble à tout et à rien en même temps. Je ne sais même pas si le mix s'est amélioré ou si c'est moi qui s'est habitué au son... Quoi qu'il en soit, le morceau reste banal (mis à part quelques passages mélodiques) et gâché par le son.. (comme le reste en fait..).
Second titre en Allemand, « Nutzmensch Agonie » reprend tout ce que l'on a vu depuis le début... Tout comme « Can They Suffer ? », « Die Lebenden Und Die Toten », les titres suivants.
Bon je vais un peu vite en besogne, il est vrai que « Can They Suffer ? » nous offre une introduction démentiel et un riff qui me restera en tête un bon bout de temps... Mais après ?
Seul « In Namen Gottes » est un tant soit peu différente des autres musiques. A vrai dire, c'est normal, c'est un instrumental. Mais même cet instru est dénué de tout sens et je ne retrouve aucune émotion à écouter ce morceau. Seuls trois accords résonnent dans mes écouteurs, et moi qui pensait trouver en ce titre quelque chose de nouveau, de rédempteur, et bien que nenni. Deux minutes de vide.
Après tout ceci, c'est en me forçant que je vais finir l'album. « Die Schuld Des Lebens » est le morceau qui prouve que le groupe peut, si il le veut, faire des compositions travaillées et originales ! Les riffs ne sont pas balancés au hasard dans le morceau, ils sont réellement polis et travaillés, et bordel, ça fait du bien ! Je commençais à en avoir marre de la bouillie servie par le groupe mais je revis enfin ! Sept minutes de résurrection...
Et puis on retourne un peu dans l'ancien EPSILON. Enfin un peu, vu que le groupe semble faire un mix des deux côtés de la formation. « Die Erlösung Der Menschheit » semble plus violent mais moins brouillon, tout aussi explosif mais moins précipité. Dommage, c'est le dernier titre...

Mes impressions ? Du gâchis. Si le groupe sait de quoi il parle et sait comment composer (enfin on espère vu qu'on a pas eu trop l'accès à la réelle musique et que du moins qu'on puisse entendre, beaucoup d'influences nous explosent aux oreilles...), la production est horrible et gâche le plaisir de l'écoute. En ressort une bouillie peu digeste, mais qui par moment nous réserve des surprises de taille. Sachant qu'EPSILON nous offre une démonstration de force lors des deux derniers morceaux, on en vient à se demander ce qu'il s'est passé lors de l'enregistrement des neuf autres titres...
Extrêmement dommage, extrêmement décevant...








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