Énième projet studio à but lucratif du label italien Frontiers (attention, ce n’est pas péjoratif, juste la réalité…), FInd me est construit autour du chanteur Robbie Lablanc et du batteur Daniel Flores, les morceaux étant composés par plusieurs musiciens dont bien évidemment l’omniprésent Alessandro Del Vecchio, homme de main du label et surtout bourreau de travail.

Après cette petite introduction, nous avons presque tout dit, le style est habituel, du rock mélodique à grands renforts de chœurs grandiloquents et de claviers pompeux et résistants. Des rythmes mid-tempo, une guitare sous-mixée et très ordinaire en terme d’inspiration, et au beau milieu une ballade « Forever » qui accueille le joli chant de Angelica Rylin, habituée elle aussi aux chansons rock populaires et mielleuses à souhait.

Bref, les mélodies se ressemblent, les morceaux s’enchaînent et se ressemblent, c’est pro, c’est carré, sans éclats ; le chant est aigu, dans une tessiture restreinte et sans nuances mais impeccable, comme la production, exemplaire, numérique, sans chaleur, mais sans défaut technique. Les mélodies sont connues, maintes fois chantées et interprétées depuis le début des années 80, comme un vieux Toto période soupe, un Survivor d’un autre âge, ou encore un Foreigner qui aurait mal vieilli….

Et dire que ce label vient de sortir le dernier Vanden Plas, un chef d’œuvre artistique en puissance…. Ah… Quand il faut faire du fric, on change d’ambition comme de chemise… et on enchaîne les titres comme si on triait des pièces à l’usine sur un tapis déroulant…. Ce disque est à réserver aux amateurs du genre, une bonne petite musique d’ambiance, sans plus…