Jamais titre d’album n’aura autant menti et trompé le public. Ce qu’il y a de certain, c’est que le risque artistique n’est pas de mise sur cet album de rock mélodique fastidieux et dépourvu d’originalité, les 2 artistes que sont Jim Peterik et Marc Scherer campent sur leur acquis, enfin surtout le premier, et leur notoriété, et nous délivrent un disque plat et sans intérêt…

SI Marc Scherer est un illustre inconnu et un bon vocaliste mais au timbre irritant car toujours à fond dans les medium aigus (et sur 11 morceaux, c’est assez lassant..), Jim Peterik est un compositeur et guitariste connu pour avoir sorti le meilleur de Survivor, 38 Special ou encore Pride of Lions…

Mais être un grand compositeur et faiseur de tubes n’est pas toujours synonyme de génie, cet album en est bien la preuve. Là où certains tentent de remonter avec un certain succès le blason de l’AOR et le hard-rock mélodique des années 80 et 90 (House of Lords par exemple…), d’autres se morfondent dans des chansons formatées et des mélodies ayant été éculées maintes fois et qui semblaient destinées à rester dans leurs époques respectives…

Rien ne sauve ces onze chansons, une platitude à faire pâlir, des nuances invisibles, une production linéaire à souhait, une succession de couplets, de refrains et de soli très bien faits mais tellement convenus qu’on a envie de zapper à chaque prochain morceau, en découvrant hélas à la fin que tout se ressemblait.

Bon, les gars, vous m’envoyez un ou deux disques intéressants, là, parce que je vais m’endormir sinon… et les lecteurs vont aussi s’assoupir, tant cette musique respire le manque d’inspiration et de folie... La suite s’il vous plaît…