CHRONIQUES D'ALBUMS




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CENTVRION
V [ 2015 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 55.31 - Style : Heavy metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.sgrecords.it/en/
Contact groupe : https://www.facebook.com/CENTVRION-82874998576/?fref=ts
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 16 janvier 2016 - Chroniqueur : Fred.Photography
 

L’album d’un groupe nommé centurion n’est pas des plus aisé à chroniquer. Pour ça, il faut d’abord trouver lequel est-ce parmi tous ceux qui portent ce nom-là ou des noms approchants. Il y en aurait une bonne dizaine selon l’encyclopédia metallum, de quoi y perdre son latin.

Ici, il s’agit de la formation Centvrion, avec un v et qui nous vient d’Italie, origine légitime pour arborer le nom de ces légionnaires romains. Les Italiens ont déjà un sérieux bagage puisqu’il s’agit ici de leur 5éme album et ce, après une longue traversée du désert puisque le dernier opus, Invincible, date de 2005. Ces dix années n’auront pas été de tout repos, avec entre autres, le renouvellement d’une bonne partie du line-up.

Parmi ces départs, on peut compter ceux d'Emanuele Beccacece à la batterie et de Luciano Monti à la guitare, respectivement remplacés par Giovanni Pezzola et par Leonardo Postacchini. Ces changements peuvent se montrer significatifs, mais c’est surtout, et chose plutôt rare au sein d’un groupe, le départ du chanteur Germano Quintaba, remplacé par Roberto Cenci. Il faut dire que des précédents albums, on retiendra que le départ de Quintaba est une bonne chose pour Centvrion, ce dernier étant particulièrement décrié pour ses capacités vocales limitées, voir irritantes sur la durée. Il ne suffit que de jeter une oreille à un titre comme « maximum golgotha » pour se faire une idée de la pénibilité du chant du monsieur.

Ayant rejoint Centvrion en 2010, Roberto « Robo » Cenci est-il une bonne recrue pour le groupe ? Et bien, on peut dire que oui, sans hésitation. Le chanteur permet à centvrion de passer un niveau supplémentaire. Dans la lignée d’un Rob Halford, il se montre à l’aise dans tous les registres, chant puissant et énergique sur « legionary » ou posé et mélodieux sur la balade « days of mourning » et s’impose comme un atout majeur de la formation transalpine.

Musicalement, le groupe reste proche d’un heavy metal assez classique, largement inspiré par Judas Priest, mais on peut aussi ajouter Grave Digger ou Accept à cette référence. Le Terme classique n’enlève pas à la plupart des titres de V d’être convaincant et l’album s’écoute sans déplaisir. Centvrion ne ménage pas ses efforts pour convaincre l’auditoire à adhérer à leur art. Des riffs béton comme sur « legionary », sont enchaînés par un titre dans la même lignée avec «Kommander » tout aussi efficace. Mais au bout de quelques écoutes, on se rend très vite compte du manque de nuances entre les morceaux, se donne une impression de répétitivité. Un des morceaux remarquables de V est le titre « Burning Pyre » présente en deux versions, l’une étant une véritable réinterprétation du titre en version acoustique

À la vue de l’artwork réussi de V avec ce soldat romain, on est loin de la pochette douteuse de Non plus ultra, et suite à la première plage du disque, un discours de jules césar, on pourrait penser que Centvrion se situe dans la mouvance roman metal, à l'instar d’Ex deo, mais la thématique de l’empire romain est très vite dilué dans des titres abordant le thème de la guerre, ce qui est plus classique, voire banal. Le groupe, si musicalement n’est pas exceptionnel, aurait tout à gagner se concentrer sur cette idée et serait plus intéressant par cette originalité. Dommage qu’ils n’aillent pas au bout de leur idée. À cela, une petite touche de folk ou symphonique donnerait un peu plus d’ampleur à l’ensemble, ce qui manque un peu à Centvrion.

Globalement, les Italiens de Centvrion délivrent avec ce V leur meilleur album, en particulier grâce à leur nouveau chanteur qui se montre être une excellente recrue. Après dix ans d’absence, les légions de César sont à nouveau en marche.

Tracklist:

1. Caesar's Speech to the Senate
2. The Legionary
3. Kommander
4. Non Omnis Moriar
5. One Shot, One Kill
6. Sins of the Nation
7. Eye for an Eye
8. Days of Mourning
9. War Red Skies
10. Parasite
11. Burnin’ Pyres
12. Burnin’ Pyres (Acoustic Version)









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