CHRONIQUES DE CONCERTS

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STEEL PANTHER
Avec : Steel panther, sleekstain
Date du concert : 11-03-2014  
Lieu : Le Bataclan - Paris [ 75 ]  
Affluence : 1500  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/pages/Replica-Promotion/129323440466556  
Interview :  
   
Date de la chronique : 21 mars 2014 - Chroniqueur : Pitite-X - Photographe :  


La génération montante, c’est Sleekstain ! Si vous voulez savoir ce qu’est aujourd’hui le glam à la française, allez voir ces gars-là, ils vous renseigneront. En musique et pendant une petite heure, ils vous expliqueront ce qu’aiment les fans de ce bon vieux hard rock toujours de rigueur. Le groupe fait la première partie de Steel Panther mais n’a rien à envier aux Californiens. Le public ne s’y trompe pas et se regroupe en masse au merchandising pour des signatures et autres photos. Malgré les inconvénients d’une première partie – lumières moindres, scène étrécie –, ces petits jeunes cassent la baraque, entre tempos relevés, paroles insouciantes et chansons effrénées. Cheveux frisés, T-shirt de Pretty Boy Floyd, le chanteur et le batteur de ce groupe plein de promesses ont bien voulu répondre à nos questions.

Steel Panther est un groupe qui tourne depuis quelques années déjà, et ce n’est pas leur premier passage en France. Partout où ils passent, ils sèment l’enthousiasme et la nonchalance. Cette fois encore, les concerts de Toulouse et Paris sont à guichets fermés. Le Bikini toulousain, même s’il n’a plus ni sa piscine ni son baby-foot, et le Bataclan parisien sont des salles accueillantes où il fait bon faire la fête. Et si l’on court voir ces quatre garçons échevelés, c’est parce qu’ils trimbalent avec eux tout le cirque glam des années quatre-vingts : la musique légère, les paillettes, les filles en petite tenue, il ne manque rien ! Pas même les spandex et le maquillage.
C’est « The Number Of The Beast » d’Iron Maiden qui ouvre le feu pour leur arrivée sur scène, et le groupe déchaîne son public avec « Eyes Of A Panther ». On a bien sûr droit à « Deat To All Butt Metal » dans les grandes largeurs. Sur « Party All Day (Fuck All Night) » qui annonce bien la couleur, entre plaisanteries grivoises et propositions obscènes, le chanteur et le guitariste trouvent le moyen de faire monter sur scène une vingtaine de minettes. C’est le clou du spectacle, Michael Starr interprétant ce titre au milieu de ses nymphettes à demi nues.
Certains vous diront qu’ils sont en plastique, que ce sont des copies de Mötley Crue et tutti quanti. Ils assument, s’en réclament, et portent avec eux cette odeur des eighties sur le Strip de Los Angeles. S’il leur manque cette petite touche punk qui relevait la sauce californienne, ils n’en restent pas moins de véritables performers. Ce sont des artistes qui se produisent sur scène, mais aussi des acteurs de première. Entre chansons insouciantes et réparties cocasses (« Paris, vous êtes le plus merveilleux pubic !!! » « Hé, mais tu n’as pas dit la même chose hier à Toulouse ?! »), on en a pour son billet. Steel Panther mêle avec succès ces deux styles bien différents : le glam et la parodie. Pour le glam, la qualité y est, avec des chansons qui fleurent bon leurs classiques, de Def Leppard à Kiss. Incontestablement, le chanteur a fréquenté l’école David Lee Roth ! Pour le côté parodique, il n’y a rien à redire – c’est avec affection qu’ils reprennent les stéréotypes du genre. Tout âge confondu, le public adhère : un groupe pareil, c’est s’amuser une heure ou deux dans une réalité salace et pailletée, sur un rythme soutenu au milieu de nanas court vêtues. Le jeu de scène est impeccable, et tout le monde sort avec le sourire. Du travail bien léché


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