CHRONIQUES DE CONCERTS

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STATUS QUO
Avec : THE DEDICATED NOTHING, STATUS QUO
Date du concert : 26-03-2014  
Lieu : Palais de Sports - Paris [ 75 ]  
Affluence : NC  
Contact organisateur : https://www.facebook.com/gerarddrouotproductions  
Interview :  
   
Date de la chronique : 03 avril 2014 - Chroniqueur : Maulny77 - Photographe : Maulny77 https://www.facebook.com/phil.metallik  


Depuis une demi-décennie, Francis Rossi et Rick Parfitt (guitares) traversent les continents afin de mettre à l'honneur le Boogie Rock. La formation dotée d'une trentaine album studio, a connu de nombreux changement de line-up. Frantic Tour reprend le format d'origine (1967) jusqu'au début des années 80, à savoir Francis Rossi et Rick Parfitt (guitares), Alan Lancaster (basse) et John Coghlan (batterie). Les Quo sont-ils à nouveau ensemble pour l'appât du gain ou par pur plaisir?

La mise en bouche est assurée pour l'occasion par The Dedicated Nothing (Dedcats)originaire de Biarritz. La tâche est lourde car tous sont venus pour les légendaires londoniens, malheureusement les quatre musiciens n'arrivent pas à capter l'attention pas entièrement remplie. Le rock qui est présenté, reste du domaine déjà entendu, n'arrive pas à convaincre et à surprendre. Autant dire que le groupe aurait été plus à sa convenance en première ligne d'une formation plus orientée Pop-Rock.

Huit titres, la patience du public et un quart de pause, et le moment tant attendu arrive.
Autant le dire dès le début, si vous êtes venus pour des lights envahissants, des plate-formes provenant de parcs d'attractions ou des fumigènes utilisés pour notre fête nationale, la soirée ne saura vous ravir car la formation est sur les planches pour animer le show grâce à ses compétences techniques, son groove et son feeling.
Les premiers accords retentissent, le rideau tombe au sol et les Quo apparaissent au son de Junior's Wailing. Le quatuor est bien en action, les sensations sont déjà là. Certes Alan Lancaster ne peut se mouvoir facilement mais le bassiste assure correctement le groove et n'est pas en reste sur le plan vocal. John Coghlan martèle ses fûts sans sourciller et semble heureux et facile. Rick Parfitt tient la rythmique par un travail du bras droit sous-estimé, le guitariste distille des ambiances saccadées et changeantes sans failles. Francis Rossi assure le job tant en rythmique qu'en lead. Comme son compère, il n'est pas question de descentes de manches à inscrire au livre des records, d'expositions de techniques inutiles. Les Telecaster sont exploités à base de riffs et soli gorgés de sensibilités, de fun. Hormis John Coghlan, les musiciens se partagent les vocaux selon les titres, ceux-ci sont légèrement en retrait au niveau sonore par rapport aux instruments. Mais ne boudons pas notre plaisir, les anglais sont de retours et le démontrent.

Status Quo a fait preuve qu'avec presque cinquante ans de carrière, il est encore possible de partager avec ses fans juste pour le plaisir.

Ce groupe culte mérite vraiment le détour visuel.


Un grand merci à GDP sans qui cette soirée n'aurait pas pu apparaître dans nos pages.






 


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